Cabinda, 26 mars, 2024 / 6:10 (ACI Africa).
Le diocèse catholique de Cabinda a besoin d'adopter une langue locale commune pour les célébrations liturgiques, a déclaré l'Ordinaire du lieu du siège épiscopal angolais.
S'exprimant à la cathédrale Notre-Dame Reine du Monde du diocèse de Cabinda le dimanche des Rameaux, le 24 mars, Mgr Belmiro Cuica Chissengueti a déclaré : "Si chaque village impose sa propre langue, nous n'aurons plus jamais de langue unique. Si nous n'avons pas un élément commun d'unité, qui est la langue, nous serons facilement détruits".
"C'est pourquoi il faut un effort de la part de tous, lecteurs et auditeurs, pour construire une langue qui unisse le peuple de Cabinda", a ajouté Mgr Chissengueti.
Le membre angolais de la Congrégation du Saint-Esprit sous la protection du Cœur Immaculé de Marie (CSSp/Spiritans/Pères du Saint-Esprit), qui est à la tête du diocèse de Cabinda depuis sa consécration épiscopale en septembre 2018, a déclaré qu'une langue liturgique commune favoriserait l'unité dans la diversité du peuple de Dieu en Angola, à la frontière de la République démocratique du Congo (RDC) et du Congo Brazzaville.
"Je sais qu'il y a des variations dans les langues indigènes ; il y a le Mangoyo, le Dinge, le Zenze, le Maiombe, l'Auto Sundi et d'autres", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Si nous ne prenons pas de mesures, ceux qui viennent travailler dans le diocèse de Cabinda seront obligés d'apprendre deux langues ou plus."