Le pape François écrira pour la première fois des méditations pour le chemin de croix du Vendredi saint

Le Colisée, qui porte également le nom d'amphithéâtre Flavien, a été construit au premier siècle de notre ère, sous le règne de la dynastie Flavienne. Cette structure elliptique massive se trouve au cœur de la Rome antique et était connue pour être le théâtre de combats de gladiateurs, de reconstitutions militaires et de représentations théâtrales.

La tradition veut que les premiers chrétiens aient été martyrisés en grand nombre au Colisée. Bien que les preuves archéologiques de l'existence du Colisée en tant que lieu de martyre soient rares, le plus grand amphithéâtre antique du monde occupe toujours une place centrale dans l'imaginaire chrétien, en tant que symbole de la persécution de l'Église primitive.

En 1750, le pape Benoît XIV y a érigé une grande croix et les 14 stations du chemin de croix ; en 1756, il a dédié l'édifice à la mémoire de la passion du Christ et des martyrs. La tradition s'est maintenue pendant un siècle jusqu'à l'unification de l'Italie en 1861, date à laquelle l'Église a perdu son autorité temporelle souveraine sur la ville de Rome.

Le pape Jean XXIII a présidé le chemin de croix au Colisée une fois en 1959. Mais ce n'est qu'en 1964, avec le pape Paul VI, que cette célébration est devenue un élément permanent de l'itinéraire de la Semaine sainte du pape.

Ces dernières années, le pape François a confié les méditations à différents groupes et individus reflétant un large éventail de thèmes tels que la guerre et la paix, les migrations et l'expérience des personnes incarcérées.

Le Chemin de Croix de l'année dernière était centré sur le thème "Voix de paix dans un monde en guerre", incorporant les témoignages de victimes de la violence que le Pape François a rencontrées au cours de ses voyages apostoliques internationaux au cours des 10 dernières années.

Le texte intégral des méditations sera disponible vendredi matin avant la cérémonie, qui débutera à 21 h 15, heure de Rome.