Brian Clowes, directeur de l'éducation et de la recherche à la HLI, affirme que les problèmes de l'OMS "vont bien au-delà de la désorganisation et de la politisation pour lesquelles elle a été critiquée".
"L'OMS s'est engagée à réduire la population par tous les moyens possibles", déclare le Dr Clowes, qui ajoute : "Cette organisation n'a plus aucun lien avec la réalité médicale. Elle est à fond sur le transgendérisme, allant jusqu'à dire que les hommes peuvent et même doivent avorter".
Le Dr Clowes trouve déconcertant que l'OMS réclame le droit de censurer et de contrôler tout ce qui se trouve sur Internet en matière de santé et qu'elle considère comme de la "désinformation". L'OMS, dit-il, "est un grand partisan de l'avortement, des contraceptifs forcés et de la stérilisation".
M. Hagamu s'inquiète du fait que l'OMS fait tout son possible pour piétiner les valeurs familiales africaines et ajoute : "85 % des nations africaines ont choisi de protéger les enfants à naître en réglementant l'avortement, parce que les Africains considèrent la vie humaine comme sacrée et estiment qu'elle doit être accueillie avec joie, respectée et défendue".
George Wirnkar, l'homologue de M. Hagamu en Afrique francophone, reconnaît que l'OMS fait plus de mal que de bien.
"La plupart des gens ignorent souvent que l'OMS collabore avec la Fédération internationale pour le planning familial, par l'intermédiaire de ses bureaux locaux", a déclaré M. Wirnkar, avant d'ajouter : "L'OMS planifie et promeut des politiques qui ont un impact négatif sur les jeunes et les familles".
Le directeur régional de HLI pour l'Afrique de l'Ouest, d'origine camerounaise, a expliqué que, parce que l'OMS persiste à considérer tous les jeunes comme "sexuellement actifs", l'agence "médicale" présumée des Nations unies porte atteinte à l'état d'esprit et à l'intégrité physique des jeunes d'aujourd'hui et nuit à leurs perspectives d'avenir pour une vie d'adulte saine et heureuse.
L'OMS est un défenseur notoire de la libéralisation de l'avortement et de l'affaiblissement des lois pro-vie existantes", observe M. Wirnkar, qui ajoute : "Le soi-disant mantra de l'"avortement sans risque" a causé des dommages incommensurables en sapant la véritable signification et l'horreur de l'interruption volontaire de grossesse et la valeur de toute vie humaine, tant dans ma région que dans le reste du monde".
Les lignes directrices de l'OMS sur les soins liés à l'avortement, publiées en mars 2022, stipulent que "les femmes cisgenres, les hommes transgenres, les personnes non binaires, fluides et intersexuées" doivent être inclus dans les personnes qui "peuvent avoir besoin de soins liés à l'avortement".