Nairobi, 25 avril, 2024 / 10:17 (ACI Africa).
Les émotions ne sont pas une mauvaise chose dans le journalisme, surtout si elles conduisent à une réflexion spirituelle profonde et à la conversion, a-t-on dit aux journalistes catholiques du Kenya.
S'adressant aux journalistes catholiques du Kenya lors de leur atelier à Nairobi, Mgr Anthony Muheria a exhorté les participants à présenter leur contenu de manière à ce qu'il touche le cœur de leurs audiences respectives.
Mgr Muheria a rappelé aux journalistes catholiques qu'ils travaillent désormais dans un espace qui est passé de la communication de faits à celle d'opinions et d'émotions.
"Les médias sont en train de passer de la diffusion d'informations à la diffusion d'émotions. Le journalisme était autrefois axé sur les faits. Aujourd'hui, les gens ne veulent plus seulement savoir. Ils veulent aussi ressentir", a déclaré l'ordinaire local de l'archidiocèse catholique de Nyeri, récemment élu vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB).
Soulignant la nécessité pour les journalistes catholiques de faire bon usage des émotions, qu'il a également qualifiées de "pathos", Mgr Muheria a déclaré : "Nous devons entraîner nos voix à transmettre le sentiment et la puissance de ce que nous disons. À la radio, par exemple, les pauses sont un outil très efficace pour communiquer des émotions.