Sur les cas d'abus sexuels dans l'Église :
« [L'Église] doit continuer à travailler. Malheureusement, la tragédie des abus est énorme. Et face à cela, une conscience droite et non seulement de ne pas le permettre mais de mettre en place les conditions pour que cela ne se produise pas. ... Cela ne peut être toléré. Lorsqu'un homme ou une femme consacré(e) commet un abus, toute la force de la loi s'abat sur lui ou sur elle. Sur ce point, de grands progrès ont été accomplis ».
À propos du document controversé du Vatican, Fiducia Supplicans, qui autorise des bénédictions pastorales limitées pour les couples de même sexe :
« Ce que j'ai permis, c'est de ne pas bénir l'union. Cela n'est pas possible car il ne s'agit pas d'un sacrement. Je ne peux pas le faire. Le Seigneur en a décidé ainsi. Mais bénir chaque personne, oui. La bénédiction est pour tout le monde. Pour tous. Mais bénir une union de type homosexuel va à l'encontre de la loi, de la loi naturelle, de la loi de l'Église. Mais bénir chaque personne, pourquoi pas ? La bénédiction est pour tous. Certains en ont été scandalisés. Mais pourquoi ? Pour tous ! Pour tous ! »
Interrogé sur les critiques des évêques « conservateurs » aux États-Unis :
Abonnez-vous à notre newsletter quotidienne
Utilisez le formulaire ci-dessous pour nous indiquer où nous pouvons envoyer les dernières actualités d'ACI Afrique.
Vous utilisez l'adjectif « conservateur ». C'est-à-dire qu'un conservateur est quelqu'un qui s'en tient à quelque chose et ne veut rien voir d'autre. C'est une attitude suicidaire. Parce qu'une chose est de prendre en compte la tradition, de prendre en compte les situations du passé, mais une autre est de s'enfermer dans une boîte dogmatique.
Sur la gestation pour autrui, interdite par l'Église catholique :
« En ce qui concerne la gestation pour autrui, au sens technique le plus strict du terme, non, cela ne peut pas arriver. Parfois, la gestation pour autrui est devenue un commerce, et c'est très mauvais. C'est très mauvais. ... L'autre espoir est l'adoption. Je dirais que dans chaque cas, la situation doit être clairement examinée, d'un point de vue médical et moral. Je crois que dans ces cas-là, il y a une règle générale, mais il faut examiner chaque cas en particulier pour évaluer la situation, tant que le principe moral n'est pas contourné ».
Sur le fait de donner de l'espoir aux autres en tant que pape :
« Il faut être ouvert à tout. L'Église est comme ça : Tout le monde, tout le monde, tout le monde. Untel est un pécheur... ? Moi aussi, je suis un pécheur. Tout le monde ! L'Évangile est pour tout le monde. Si l'Église met un douanier à la porte, ce n'est plus l'Église du Christ. Tout le monde ».
Quand on lui demande ce qui lui donne de l'espoir :
« Tout. On voit des tragédies, mais on voit aussi tant de belles choses. On voit des mères héroïques, des hommes héroïques, des hommes qui ont des espoirs et des rêves, des femmes qui regardent vers l'avenir. Cela me donne beaucoup d'espoir. Les gens veulent vivre. Les gens vont de l'avant. Et les gens sont fondamentalement bons. Nous sommes tous fondamentalement bons. Oui, il y a des voyous et des pécheurs, mais le cœur est bon ».