Un prêtre catholique enlevé dans l'archidiocèse d'Onitsha au Nigeria retrouve la liberté

"Nous remercions également le gouvernement de l'État d'Anambra, dirigé par le professeur C. C. Soludo CFR, pour sa solidarité et pour avoir chargé son conseiller spécial pour les questions de sécurité, l'AVM Ben Chiobi, de diriger l'équipe de secours. L'équipe a vraiment fait un travail formidable", ajoute le chancelier.

Il poursuit en remerciant le prêtre de la paroisse Sainte-Croix de l'archidiocèse d'Onitsha, le père Alex Ezema, qui, selon lui, "a accueilli avec joie le père Gbuzuo dans sa maison lorsqu'il est venu frapper à la porte à minuit".

"Il lui a fourni les produits de première nécessité et s'est bien occupé de lui. Nous sommes heureux d'avoir réintégré le père Gbuzuo dans la famille sacerdotale de l'archidiocèse", a déclaré le père Aroh, en exprimant sa gratitude à "notre mère, la Sainte Vierge Marie, pour sa puissante intervention".

Dans sa précédente déclaration après l'enlèvement du père Gbuzuo, le chancelier de l'archidiocèse d'Onitsha avait lancé un appel à la prière. Il a invité "tous les fidèles du Christ et tous les hommes et femmes de bonne volonté à prier sincèrement pour la libération rapide et sûre du prêtre, alors que nous intensifions nos efforts pour garantir sa liberté".

L'enlèvement du père Gbuzuo, le 15 mai, est le dernier d'une série d'enlèvements qui ont visé des membres du clergé dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

Le 21 mai, le diocèse catholique de Yola au Nigeria a annoncé l'enlèvement du père Oliver Buba et a lancé un appel pour qu'il soit "libéré rapidement et sain et sauf".

Le pays d'Afrique de l'Ouest est confronté à une flambée de violence orchestrée par des gangs dont les membres se livrent à des attaques aveugles, à des enlèvements contre rançon et, dans certains cas, à des meurtres.

L'insurrection de Boko Haram est un défi majeur pour le Nigeria depuis 2009. Ce groupe aurait pour objectif de transformer le pays en une nation islamique.