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Les deux diocèses du Cap-Vert tracent la voie d'une future collaboration lors de la réunion inaugurale

Les évêques des diocèses catholiques du Cap-Vert de Santiago et de Mindelo, qui se réunissent à la même conférence épiscopale que leurs homologues de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Sénégal, cherchent des moyens de collaborer pour résoudre les problèmes spécifiques à leur pays.

Lors de leur première réunion capverdienne, qui s'est tenue les 28 et 29 mai, le cardinal Arlindo Gomes Furtado, évêque de Santiago, et Mgr Ildo Fortes, évêque de Mindelo, se sont mis d'accord sur la nécessité d'organiser ce qu'ils ont appelé « le premier conseil national des évêques du Cap-Vert », afin de se réunir en tant que deux diocèses.

S'adressant aux journalistes à la fin de la réunion, l'Ordinaire du lieu de Santiago a déclaré que les deux diocèses du pays se réunissaient pour discuter de leurs réalisations et de leurs défis afin de trouver ensemble les meilleures solutions.

« Nous cherchons des moyens pour que la collaboration entre les deux diocèses puisse porter de bons fruits, et naturellement d'une manière moins coûteuse mais plus facile et plus efficace », a déclaré le cardinal Furtado mercredi 29 mai.

Mgr Fortes a approuvé la nécessité de créer le « Conseil national des évêques du Cap-Vert » pour traiter les questions des deux diocèses, en disant : « Nous, les deux évêques du Cap-Vert, faisons partie d'une conférence qui, je crois, compte 12 évêques... Puisque nous traitons avec quatre pays, les évêques de chaque pays devraient également se réunir pour aborder des questions plus spécifiques. »

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Mgr Fortes a fait remarquer que les réalités de chacun des quatre pays qui composent la conférence sont différentes, ajoutant : « Les réalités du Sénégal, par exemple, ne sont pas les mêmes que celles du Cap-Vert, la langue n'est pas la même dans les deux pays. Et le Sénégal est un pays majoritairement musulman ».

« Il y a plusieurs questions que nous traitons entre nous en tant que conférence. Des questions plus générales. Des questions universelles. Nous rédigeons toujours un document pour les quatre pays. Cette année, nous avons rédigé une lettre pastorale, qui sera bientôt publiée, sur les laïcs et leur engagement dans l'Église et dans la société. Mais nous devons aussi nous rencontrer au niveau des pays", a-t-il déclaré.

Favoriser la collaboration entre les diocèses catholiques de Santiago et de Mindelo et les formations de prêtres et de séminaristes a été l'un des objectifs de la conférence.

Le cardinal Furtado a révélé aux journalistes que la réunion annuelle des évêques catholiques du Cap-Vert a également exploré les relations de l'Église avec l'État ainsi que les moyens pour les deux diocèses de collaborer à la formation des séminaristes.

Le cardinal capverdien a ajouté : « Nous avons également abordé la question des biens de l'ancien diocèse du Cap-Vert et avons convenu qu'ils seraient transférés au diocèse de Mindelo ».

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Les deux diocèses ont également réfléchi à leur parcours vers la création de la toute première université catholique du Cap-Vert. « C'est une expérience exigeante et complexe, mais nous avons beaucoup d'espoir pour l'avenir, car il existe un espace où nous pouvons intervenir de manière spécifique pour l'enrichissement et la valeur ajoutée de notre communauté éducative cap-verdienne », a déclaré le cardinal Furtado.

Lors de la réunion inaugurale, les évêques ont également exploré les moyens de créer un engagement significatif avec la communauté catholique du pays dans la diaspora, en particulier par le biais d'activités pastorales.

João Vissesse