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Les cadres chrétiens d'Afrique félicitent la Namibie pour sa décision de rendre illégaux les mariages homosexuels

Les membres de l'Africa Christian Professionals Forum (ACPF) ont félicité le gouvernement namibien pour sa proposition de loi sur le mariage 2024, qui vise à rendre illégaux les mariages entre personnes de même sexe dans ce pays d'Afrique australe.

Le 2 juillet, le ministre namibien de l'Intérieur, de l'Immigration, de la Sûreté et de la Sécurité, le Dr Albert Kawana, a déposé un projet de loi d'amendement visant à remplacer l'actuelle loi sur le mariage (Marriage Act 25 of 1961).

Selon ce projet de loi, les conjoints ne peuvent être que de sexe opposé. Un conjoint, indique le projet de loi, "désigne une personne, homme ou femme, qui est mariée à une personne du sexe opposé".

Dans une déclaration transmise à ACI Afrique le mercredi 3 juillet, les membres de l'ACPF félicitent le Dr Kawana "pour sa décision de principe de rejeter l'inclusion des relations homosexuelles dans le projet de loi sur le mariage 2024 de la Namibie".

La décision de rendre illégales les unions entre personnes de même sexe, affirment-ils dans leur déclaration de deux pages, "soutient les valeurs traditionnelles et les normes culturelles qui font partie intégrante de notre identité et de notre héritage".

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Citant la Constitution namibienne, en particulier l'article 14 sur la famille, les Professionnels Chrétiens d'Afrique déclarent : "Les hommes et les femmes majeurs, sans aucune limitation due à la race, la couleur, l'origine ethnique, la nationalité, la religion, la croyance ou le statut social ou économique, ont le droit de se marier et de fonder une famille".

Cette disposition constitutionnelle, ajoutent les membres de l'ACPF, "souligne également la vision traditionnelle du mariage comme une union entre un homme et une femme".

La décision du gouvernement namibien, par l'intermédiaire du ministre de l'intérieur, de l'immigration et de la sécurité, est "une réaffirmation de ce principe constitutionnel" de la nation d'Afrique australe, signataire de divers traités et conventions internationaux qui mettent l'accent sur la protection de la famille et du mariage traditionnel, ajoutent-ils.

Cette norme internationale, disent-ils, "soutient le point de vue selon lequel le mariage est une union entre un homme et une femme, formant la base d'une unité familiale".

Les professionnels chrétiens se réfèrent également au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) auquel la Namibie est affiliée et qui reconnaît "le droit de l'homme et de la femme en âge de se marier et de fonder une famille".

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En outre, le pacte "souligne l'importance de la protection de la famille en tant qu'unité fondamentale de la société, méritant la protection et l'assistance la plus large possible".

Dans leur déclaration du 3 juillet, les professionnels chrétiens d'Afrique se réfèrent à d'autres cadres juridiques internationaux, notamment la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui, selon eux, reconnaît la famille comme l'unité naturelle et la base de la société qui a besoin d'être protégée par l'État en termes de "santé physique et morale".

La Charte africaine, disent-ils, "donne mandat aux États membres de sauvegarder la famille en tant qu'unité naturelle", une responsabilité qui, selon eux, soutient en outre "l'exclusion des mariages homosexuels du cadre juridique namibien".

Les professionnels chrétiens exhortent le président du pays à rejeter les deux projets de loi sur le mariage précédemment proposés, et ajoutent : "Le projet de loi sur le mariage 2024, tel qu'il est, est complet et suffisant."

"Nous sommes convaincus que le président procédera à la signature de cet important projet de loi, renforçant ainsi notre engagement collectif envers les principes du mariage traditionnel", affirment les membres de l'ACPF dans leur déclaration du 3 juillet.

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