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Les cadres chrétiens appellent à l'unité et à la stabilité, un pas prometteur vers la prospérité dans la région du Sahel

Les cadres chrétiens d'Afrique ont félicité les trois chefs d'État du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans la région du Sahel pour leur décision de s'unir dans la lutte contre les conflits.

Dans leur déclaration transmise à ACI Afrique le lundi 8 juillet, les membres de l'Africa Christian Professionals Forum (ACPF) ont commenté la convention du 6 juillet des trois chefs d'État dans la capitale du Niger, Niamey, en déclarant que leurs délibérations et l'expression de leur engagement en faveur de la synergie donnent de l'espoir pour la prospérité dans la région du Sahel.

Les membres de l'ACPF saluent "les mesures prises récemment par les chefs d'Etat du Sahel dans leur engagement résolu en faveur de l'unité et de la stabilité régionale".

"Les efforts collectifs pour contrer les conflits récents et se concentrer sur la reconstruction de la région constituent une étape prometteuse vers un avenir intégré et prospère pour le Sahel et le continent africain dans son ensemble", ajoutent-ils en se référant à la réunion du capitaine Ibrahim Traore du Burkina Faso, du colonel Assimi Goïta du Mali et du général Abdourahamane Tiani du Niger.

Selon le communiqué du PFCA, les trois chefs d'État ont adopté le traité portant création de la Confédération connue sous le nom d'Alliance des États du Sahel (AES).

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La région du Sahel s'étend de l'océan Atlantique vers l'est, en passant par le nord du Sénégal, le sud de la Mauritanie, le grand coude du fleuve Niger au Mali, le Burkina Faso, le sud du Niger, le nord-est du Nigeria, le centre-sud du Tchad et le Soudan.

Les trois pays ont annoncé leur retrait du principal bloc du Sahel en janvier et les membres restants ont demandé leur réintégration.

L'alliance nouvellement créée par les trois pays est hostile à l'ancien colonisateur, la France, et à d'autres pays occidentaux, et s'est tournée vers d'autres partenaires tels que la Russie, la Turquie et l'Iran, selon un rapport de France 24 daté du 4 juillet.

Dans leur déclaration du 8 juillet, les membres de l'ACFP ont salué la formation de l'alliance, la qualifiant de "démarche louable dotée d'instruments juridiques qui promettent de favoriser l'unité, la stabilité et le développement".

Les professionnels chrétiens d'Afrique citent les articles 3 et 4 de la Charte de l'Union africaine, qui préconisent la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur le continent et considèrent "le respect de la gouvernance démocratique, des droits de l'homme et de l'État de droit" comme des principes fondamentaux.

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Ils ajoutent que "la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, dont l'article 2 (Objectifs) renforce l'adhésion à l'État de droit et à la bonne gouvernance et dont l'article 3 (Principes) défend la suprématie constitutionnelle, apporte un soutien crucial".

Les membres de l'ACFP soulignent l'importance de l'unité des trois pays en insistant sur les articles 1 et 55 de la Charte des Nations Unies, qui, selon eux, maintiennent la paix et la sécurité internationales et favorisent le progrès et le développement économique et social.

Les professionnels chrétiens affirment que l'effort collectif des trois pays "résonne avec les valeurs fondamentales de la promotion des droits de l'homme, de la solidarité régionale et du développement durable".

"Nous croyons qu'à travers la collaboration, le respect mutuel et des objectifs partagés, la région peut surmonter ses défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens", affirment-ils.

Les membres du PFCA poursuivent en "exhortant la communauté internationale à soutenir ces efforts et à reconnaître l'importance d'une région du Sahel intégrée et pacifique pour contribuer à la stabilité et au développement globaux du continent africain".

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Silas Isenjia