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L'aumônerie, le conseil spirituel parmi les moyens de soutenir les associations de laïcs : Un archevêque sud-africain

Les responsables ecclésiastiques doivent prendre des mesures délibérées pour soutenir les associations de laïcs et autres mouvements ecclésiaux, a déclaré Mgr Zolile Mpambani, archevêque de l'archidiocèse catholique de Bloemfontein, en Afrique du Sud.

Il s'est exprimé lors de la conférence virtuelle du jeudi 11 juillet organisée par l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) sur le thème "Synode sur la synodalité : Les associations de laïcs et les mouvements ecclésiaux, la dimension charismatique de l'Église", Mgr Mpambani a identifié l'aumônerie, la direction spirituelle et l'appartenance aux conseils pastoraux comme des moyens de soutenir les groupes de laïcs.

"Nous ne devrions jamais laisser une association sans aumônier ou sans directeur spirituel, car il est très important qu'elle reçoive une orientation, en particulier du point de vue de l'Église et du magistère", a-t-il déclaré.

L'archevêque catholique sud-africain a souligné la nécessité d'affecter des aumôniers et des directeurs spirituels aux groupes de laïcs dans les paroisses et autres institutions ecclésiales.

Dans une présentation séparée, le secrétaire général d'AMECEA, le père Anthony Makunde, a souligné que la direction spirituelle était l'une des lacunes dans le fonctionnement des associations de laïcs et d'autres mouvements de l'Église.

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Pour l'archevêque Mpambani, outre l'affectation d'aumôniers et de directeurs spirituels aux associations de laïcs, l'implication des fidèles laïcs dans les conseils pastoraux peut contribuer grandement à assurer leur viabilité.

Les fidèles laïcs, explique le membre sud-africain de la Congrégation des prêtres du Sacré-Cœur (SCI), "sont fiers de ce sentiment d'appartenance et ils rejoignent les groupes pour leur enrichissement spirituel personnel ainsi que pour participer davantage aux activités et à la mission de l'Église".

"Lorsque nous élisons le Conseil pastoral diocésain, nous veillons également à ce que les associations et les sodalités soient représentées afin de rester en contact avec elles", a déclaré l'Ordinaire du diocèse de Bloemfontein depuis juin 2020 dans sa présentation du 11 juillet.

Au cours de l'événement virtuel, des représentants d'associations de laïcs ont partagé leurs expériences.

Au Malawi, Mary Shawa, présidente de Maula Senatus, qui couvre l'archidiocèse catholique de Lilongwe et les diocèses de Dedza, Mzuzu et Karonga, a reconnu la participation active des membres de la Légion de Marie à la mission de l'Église.

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Le Dr Shawa a déclaré que le président national du mouvement marial fondé par le serviteur de Dieu Frank Duff en 1921 est membre du Conseil national des laïcs. Elle a salué cette évolution, ajoutant que le fait d'être représenté au sein du Conseil national des laïcs leur permet de prendre part à la mission de l'Église.

Les légionnaires du pays participent à des visites à domicile qui, selon elle, ont été fructueuses puisque certains couples cohabitants ont été ramenés à l'Eucharistie grâce à la célébration de leur mariage dans l'Église.

Le Dr Shawa a indiqué que les visites à domicile ont attiré l'attention du président de la Conférence épiscopale du Malawi (ECM), qui a demandé de la documentation sur la façon dont la Légion de Marie conduit les visites afin que la pratique soit reproduite ailleurs.

"Au Malawi, chaque groupe a un aumônier diocésain et des directeurs spirituels au niveau des paroisses", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Chaque fois que nous avons une réunion, une personne religieuse est chargée d'être avec nous pour nous guider spirituellement".

La Légion de Marie et d'autres mouvements au Malawi travaillent beaucoup avec l'Eglise et dans toutes les célébrations et commémorations, les groupes sont pleinement impliqués".

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Le président du Tiers-Ordre franciscain du Kenya, Patrick Kamau, a également partagé son expérience lors de l'événement virtuel du 11 juillet : "Nous sommes impliqués dans les paroisses où nous prenons part au ministère liturgique, à la lecture des Écritures et aux ministères eucharistiques, à la catéchèse et même à l'évangélisation."

"Nous essayons de faire sentir notre présence dans les activités de l'église parce que nous participons à beaucoup d'autres activités, y compris le lavage des vêtements du prêtre et la visite des malades", a ajouté M. Kamau.

En Afrique du Sud, le président de l'interdiocèse de la Sodalité de l'Immaculée Conception de Marie a déclaré que le groupe était impliqué dans la collecte de fonds pour la formation des prêtres dans les séminaires.

"Nous nous assurons que chaque membre contribue chaque année à une certaine somme d'argent qui va aux séminaires afin de s'assurer que nos diocèses n'ont pas de difficultés à payer les frais de scolarité de nos prêtres", a déclaré Khosi Mthembu.

Mme Mthembu a ajouté : "Nous participons également à la construction de structures ecclésiastiques grâce à la contribution financière de nos membres".

Elle a déploré le favoritisme d'une partie des prêtres, qui décourage les membres de faire partie de certaines associations de laïcs.

"Les évêques devraient veiller à ce que la communication soit ouverte car, dans certains cas, on constate que les prêtres ne veulent rien entendre au sujet d'un groupe de sodalité spécifique et préfèrent un autre groupe de sodalité au détriment des autres", a déploré Mme Mthembu.

Elle a insisté sur la nécessité d'intensifier la formation à la foi des membres des groupes de sodalité et d'aller à la rencontre du peuple de Dieu qui a besoin de leur soutien, notamment en rendant visite aux malades dans leurs quartiers.

Silas Isenjia