Dans son message publié le 17 juillet, le cardinal Ambongo met également le peuple de Dieu en Afrique au défi de proclamer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ au milieu des défis auxquels il est confronté sur le continent.
« Le continent africain est plein de problèmes : pauvreté réelle, instabilité politique, violence, conflits ethniques et religieux, guerres, terrorisme, migration et réfugiés, mauvaise gouvernance, corruption, dégradation de l'environnement, trafic d'armes et de drogues ainsi que d'êtres humains. Il y a le désespoir et la mauvaise gestion des ressources naturelles », déclare-t-il.
Face à tous ces défis, l'Eglise en Afrique est appelée à proclamer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ qui est espérance, paix, joie, harmonie, amour et unité, parce que notre continent a toujours faim de Jésus Christ, qui est la seule source de vraie réconciliation ».
« Le chrétien africain doit prendre au sérieux la Bonne Nouvelle du Christ afin de rayonner cet amour réconciliateur du Christ, et en même temps devenir pour les autres une source de paix et des agents de réconciliation », déclare-t-il dans son message dans lequel il décrit également l'Église en Afrique comme étant “désormais adulte”.
L'évangélisation, insiste le cardinal congolais, « doit promouvoir des initiatives qui contribuent au développement et à l'ennoblissement des individus dans leur existence spirituelle et matérielle et doit dénoncer et combattre tout ce qui dégrade et détruit la personne ».
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Il appelle tous les membres de l'Église-Famille de Dieu en Afrique à embrasser l'appel à proclamer l'Évangile de l'Espérance où qu'ils soient et dans leurs diverses professions, y compris « les chrétiens qui occupent des postes où ils exercent le pouvoir de l'État, que ce soit dans l'administration des affaires publiques ou ceux qui militent dans un parti politique ».
« Ceux qui travaillent dans le domaine de l'économie doivent assumer leurs responsabilités conformément aux prescriptions de l'Évangile et devenir ainsi le levain qui transforme les institutions et la société de l'intérieur, en faisant disparaître les structures du péché, de la violence, de la corruption et de l'injustice », affirme le président du SCEAM.
« Ce n'est qu'ainsi que l'Église en Afrique sera vraiment la famille de Dieu, où les membres sont réconciliés avec Dieu, avec la société et entre eux », ajoute-t-il dans son message, dans lequel il invite le peuple de Dieu en Afrique à “s'identifier au SCEAM et à le soutenir” par le biais d'une “collecte spéciale” lors de la Journée du SCEAM, qui servira à soutenir les activités du symposium.
Créé le 29 juillet 1969 lors de la première visite papale en Afrique, le SCEAM est un organisme continental de liaison, d'étude et de consultation qui promeut la communion et la collaboration entre toutes les Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar.
Lorsque le 29 juillet tombe un jour de semaine, la célébration annuelle de la Journée du SCEAM est déplacée au dimanche le plus proche.
Cette année, la célébration de la Journée du SCEAM, qui aura lieu le dimanche 28 juillet, coïncide avec le 60e anniversaire de la canonisation des martyrs de l'Ouganda. Dans son message, le cardinal Ambongo explique que cette concomitance rend la Journée du SCEAM spéciale.