Caxito, 23 juillet, 2024 / 1:30 (ACI Africa).
Mgr Maurício Agostinho Camuto, évêque du diocèse catholique angolais de Caxito, a critiqué les dispositions légales visant à criminaliser le vandalisme des biens publics et les abus sexuels sur mineurs, que les législateurs de ce pays d'Afrique australe ont adoptées.
Le 18 juillet, les membres du Parlement ont approuvé le projet de loi criminalisant le vandalisme des biens et services publics, avec des peines allant de trois à 25 ans pour les contrevenants, a rapporté Ver Angola. Plus tôt, le 10 mai, les législateurs angolais sont également parvenus à un consensus sur la peine maximale de huit ans de prison pour les crimes d'abus sexuels sur mineurs.
S'adressant aux journalistes après la messe du dimanche 21 juillet à la cathédrale Sainte-Anne du diocèse de Caxito, Mgr Camuto s'est exprimé sur les dernières législations en Angola.
Il a déclaré : « Pour moi, la loi est disproportionnée ».
« Comment se fait-il que quelqu'un qui brise un poteau électrique ou un autre bien public soit condamné à 20 ans de prison ou plus, alors que quelqu'un qui viole un enfant et ruine une vie n'est condamné qu'à huit ans ? a demandé Mgr Camuto.