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Un archevêque demande à l'Apostolat Mondial de Fatima du Cameroun de revisiter le message de Fatima

Les membres de l'Apostolat mondial de Fatima (Armée bleue) au Cameroun ont été invités à « revisiter » l'appel à « un amour plus profond » lancé par Notre-Dame de Fatima.

En 1917, la Vierge est apparue à trois enfants bergers dans le petit village de Fatima, au Portugal. Elle est apparue six fois à Lucie, âgée de neuf ans, à son cousin Francisco, âgé de huit ans, et à sa sœur Jacinta, âgée de six ans, entre le 13 mai 1917 et le 13 octobre 1917.

Dans son homélie du jeudi 25 juillet, lors de la messe d'ouverture du Congrès, Mgr Andrew Fuanya Nkea, archevêque catholique de Bamenda au Cameroun, a encouragé les membres de l'Armée bleue à prier le rosaire sans relâche « car c'est notre arme contre les batailles du péché ».

Mgr Nkea a rappelé les messages de Fatima : « Notre Dame a demandé un amour et une révérence plus profonds pour la Très Sainte Trinité, qui conduisent à un renouveau dans la vie de chacun ».

Notre Dame de Fatima a également demandé « la prière et la pénitence en réparation des péchés et pour la conversion des pécheurs, une dévotion plus authentique à l'Eucharistie, la dévotion au Saint Rosaire prié en méditation et la consécration à son Cœur Immaculé ».

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« Nous devons revisiter les messages originaux de l'apparition de notre mère à Fatima et essayer de vivre pleinement ces messages et de les diffuser dans tout le Cameroun et le monde », a-t-il souligné lors de la célébration au lycée Sainte-Anne de Limbe, dans le diocèse catholique de Buea, au Cameroun.

L'Ordinaire du lieu de Bamenda, qui est également président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (NECC), a déploré que « de nombreuses personnes portent l'uniforme de l'apôtre mondial de Fatima, mais certaines ne comprennent pas correctement le message de Fatima et la manière dont il peut être vécu correctement dans leur vie ».

« Les membres de l'Armée bleue devraient prendre sur eux la responsabilité que le salut de beaucoup dépend de leurs prières », a-t-il dit, ajoutant : “Nous sommes le petit nombre qui a décidé de se mettre ensemble pour prier pour le salut du plus grand nombre et nous le ferons avec ferveur”.

Mgr Nkea a ensuite encouragé les membres de l'Armée bleue à vivre leur vie en réponse au message de la Vierge à Fatima et à tout remettre à Dieu pour que la paix règne dans leur cœur et dans la nation tout entière.

« Notre Dame de Fatima est un signe d'abandon total. Nous ne nous abandonnons pas seulement à nous-mêmes, mais nous abandonnons aussi nos péchés », a déclaré l'archevêque de Bamenda.

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Il a lancé un appel pour que les participants quittent le congrès avec la détermination d'« évangéliser agressivement ce pays avec le message légitime de Fatima ».

« Nous devons mener des croisades pour Notre-Dame de Fatima et apporter ce message à tout le monde, qu'ils veuillent l'entendre ou non », a déclaré l'archevêque catholique de 58 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en août 2013 en tant qu'évêque coadjuteur du diocèse camerounais de Mamfe.

Les participants à l'événement national organisé du 24 au 27 juillet sur le thème « Prier pour le triomphe du Cœur Immaculé de Marie pour la paix au Cameroun et dans le monde » doivent choisir de nouveaux dirigeants pour l'Armée bleue au Cameroun.

Réfléchissant à l'importance d'un leadership au service des autres, Mgr Nkea a déclaré : « Nous ne devenons pas des leaders pour nous-mêmes. Nous le devenons pour les autres et pour rendre service ».

Il a demandé aux membres de l'Armée bleue de « veiller à ne pas se battre pour des postes au nom de l'autorité » et a exhorté les candidats à faire de leur mieux pour « conserver l'humilité de notre Sainte Mère ».

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« Que Dieu bénisse l'apostolat mondial de Fatima dans ce pays et que nous soyons à tout moment des agents de paix, afin que la paix du Christ, qui est le Prince de la paix, et de sa mère, la Reine de la paix, se répande dans tous les coins de notre pays, dans tous les coins du monde, et reste avec nous pour toujours et à jamais », a imploré Mgr Nkea dans son homélie du 25 juillet.