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Le pèlerinage annuel au sanctuaire de Sainte-Anne en Angola s'achève par un appel aux parents à prendre soin des enfants

Le 17e pèlerinage annuel au sanctuaire de Sainte-Anne, dans le diocèse catholique de Caxito, en Angola, s'est achevé par un appel aux parents et aux tuteurs pour qu'ils fassent du bien-être de leurs enfants une priorité absolue.

Dans son homélie prononcée lors de la célébration eucharistique marquant la fin du pèlerinage du 26 au 28 juillet, Mgr Vicente Carlos Kiaziku, évêque du diocèse catholique de Mbanza Congo, a souligné les défis auxquels les enfants peuvent être exposés sans l'aide de leurs parents et tuteurs.

« Aujourd'hui, les enfants sont associés à de nombreux facteurs négatifs, tels que la rue, l'abandon par les parents et la famille », a déclaré Mgr Kiaziku au cours de la messe du dimanche 28 juillet qui a rassemblé quelque 20 000 pèlerins.

Il a insisté sur la nécessité d'une parentalité responsable et a attribué l'abus de drogues chez les enfants angolais à des parents irresponsables.

« Beaucoup d'entre vous présents à ce pèlerinage sont des parents. Vous devez prendre soin de vos enfants et vous assurer qu'ils suivent le bon chemin », a déclaré l'évêque catholique angolais lors de la conclusion du pèlerinage qui s'est déroulé sur le thème inspiré du Synode sur la synodalité, “Protection des enfants dans la participation, la communion et la mission”.

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S'occuper de ses enfants « ne doit jamais être considéré comme un fardeau », a ajouté le membre angolais de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins (OFM Cap), et il a exhorté les parents à comprendre que les enfants sont « destinés à être une source de bénédiction pour vous, et non une source de chagrin ».

Mgr Kiaziku a réitéré la nécessité pour les parents de « bien s'occuper de leurs enfants, afin qu'ils ne prennent pas le mauvais chemin », et a ajouté : « Le choix d'une bonne éducation permet à chacun de surmonter certains tabous, croyances et superstitions ».

« Il faut en finir avec les enfants qui vivent dans la rue, ce qui n'est pas seulement la responsabilité du gouvernement, mais de la société tout entière », a déclaré l'Ordinaire local du diocèse de Mbanza Congo depuis sa consécration épiscopale en mars 2009.

Pour lui, c'est la mission du gouvernement, en partenariat avec les églises et les autres groupes sociaux, de « travailler à la sensibilisation des jeunes, afin qu'ils ne s'engagent pas dans une mauvaise voie, mais qu'ils contribuent au développement du pays ».

L'évêque catholique a poursuivi en mettant en garde contre la pratique de l'avortement chez les jeunes : « La vie est un bien divin et elle est consacrée par Dieu. C'est pourquoi nous devons condamner toute personne qui interrompt une grossesse ».

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Mgr Kiaziku a encouragé la dévotion à Sainte Anne, affirmant qu'elle est liée « d'une manière très particulière au don de la vie ».

« C'est une sainte qui intercède auprès de Dieu en faveur des couples qui ont des difficultés à procréer et beaucoup de ceux qui lui demandent son aide avec foi obtiennent cette grâce », a déclaré Mgr Kiaziku.

Il a ajouté : « Aujourd'hui, nous pouvons dire que, grâce au sanctuaire de Sainte Anne, Caxito est la capitale chrétienne de l'Angola. Après le sanctuaire de Notre-Dame de Muxima, le pèlerinage au sanctuaire de Sainte-Anne rassemble également de nombreux pèlerins du monde entier.

Se référant à la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, Mgr Kiaziku a insisté sur l'attention et le respect à l'égard des personnes âgées dans la société.

João Vissesse