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Des groupes de femmes catholiques au Ghana font un don au fonds COVID-19, une réponse à l'appel des évêques

Mgr Palmer-Buckle, vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Ghana, reçoit un don de Mme Asor Anyimadu-Antwi, au nom de l'Union nationale des anciens élèves de l'école Holy Child. Global Newswatch Media Mgr Palmer-Buckle, vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Ghana, reçoit un don de Mme Asor Anyimadu-Antwi, au nom de l'Union nationale des anciens élèves de l'école Holy Child.
Global Newswatch Media

Deux groupes de femmes catholiques du Ghana, pays d'Afrique de l'Ouest, ont, lors de cérémonies distinctes, fait un don au Fonds national de solidarité. L'objectif étant d'aider à lutter contre la COVID-19, en réponse à l'appel lancé par leurs évêques en mars dernier.

A cet effet, les deux groupes, le Conseil national des femmes catholiques (NCCW) et l'Union nationale des anciens élèves de Holy Child (NUHCPSA) ont fait un don respectivement de 10 000,00 GHc (2 000,00 $ US) et de 60 000,00 GHc (12 000,00 $ US).

"En tant que Mères, comme nous ne pouvons pas plier les bras sans nous soucier de la situation, nous avons décidé de faire ce don pour soutenir notre Fonds d'intervention d'urgence COVID-19 des évêques, destiné aux personnes vulnérables et dans le besoin", a déclaré la présidente de la NCCW, Mme Elizabeth Apprey Pobee le 22 mai. Elle a présenté un chèque de 10 000 GHc (2 000 USD) comme leur contribution collective.

"Tous doivent s'engager à soutenir les évêques pour atteindre l'objectif de la création du Fonds COVID-19", a souligné Mme Apprey lors de la cérémonie qui s'est déroulée au Secrétariat national catholique (NCS) basé à Accra.

Toutefois, lors d'une cérémonie distincte qui s'est déroulée le même jour, l'Union nationale des anciens élèves de Holy Child (NUHCPSA), une institution catholique féminine de l'archidiocèse de Cape Coast, a fait un don d'équipements de protection individuelle (EPI) d'une valeur de 60 000,00 GHc (12 000 USD).

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Les articles présentés à la GCBC comprenaient du savon liquide, des morceaux de désinfectants pour les mains à base d'alcool, du gel pour les mains à base d'alcool de l'Organisation mondiale de la santé, 680 pièces de masques de nez chirurgicaux, 520 pièces de masques de nez N95, des gants, 160 blouses jetables, des lavabos et des serviettes en papier.

Le Ghana a signalé au moins 6 617 cas de COVID-19 ; 1 978 patients se sont rétablis et 31 sont morts.

Au regard de cela, le 27 mars, les évêques du Ghana ont lancé un plan national d'intervention d'urgence de neuf mois pour COVID-19. Ils ont voulu s'assurer que les pauvres et les vulnérables reçoivent des services essentiels et de base pendant la crise.

L'appel vise également à soutenir l'achat d'EPI et d'autres fournitures médicales pour aider les 46 hôpitaux et les 83 cliniques gérés par l'Église catholique dans le cadre du service national de santé catholique dans la lutte contre la pandémie.

Lors du lancement, les évêques du Ghana ont noté qu"en ces temps de pandémie de la COVID-19, il est nécessaire que les gens du monde entier, et du Ghana en particulier, vivent une vie exemplaire à la manière du Christ en apportant amour, bonté et soins à ceux qui sont les plus touchés ou qui sont dans la ligne de mire du virus mortel".

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Depuis le lancement de l'initiative, différents groupes catholiques du Ghana ont répondu à l'appel en faisant des dons pour l'achat d'équipement hospitalier et de nourriture pour les nécessiteux du pays.

Alors qu'il recevait le don de la NUHCPSA au NCS à Accra, le vice-président de la GCBC, Mgr Charles Gabriel Palmer-Buckle, a noté que cette contribution était très opportune et qu'elle aiderait grandement l'Église à soulager la douleur et les souffrances que la pandémie infligeait aux individus et aux familles.

"Je vous assure que les articles seront distribués proportionnellement à tous les établissements de santé catholiques, dont beaucoup se trouvent dans les zones rurales", a-t-il  déclaré. Mgr Palmer-Buckle a exhorté les Ghanéens à ajouter la prière à l'observation des protocoles de la COVID19.

"On dit que lorsque la persuasion échoue, la force est appliquée, mais lorsque la force échoue, que faites-vous ? Vous ajoutez la supplication, la  est la prière", a-t-il dit, ajoutant que "dans notre cas, ce n'est pas quand la persuasion échoue, ce n'est pas quand la force échoue ; c'est ajouter la supplication en plus des protocoles".

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L'archevêque a conseillé aux Ghanéens de ne pas craindre le nouveau coronavirus en disant : "la COVID-19 n'est pas une condamnation à mort ; malheureusement, beaucoup de gens sont morts, douloureusement, mais je suis sûr que nous réalisons maintenant que ce n'est pas une condamnation à mort, nous pouvons la surmonter. ”

Nous ne pouvons surmonter la COVID-19, a-t-il dit, "qu'en faisant ce que nous avons à faire, en observant les protocoles, en nous tenant à l'écart pour ne pas être infectés".

 

Correspondant ACI Afrique, Ghana