Il a indiqué que la situation avait atteint un « point critique » au Mozambique, où il a constaté que des sources d'eau autrefois abondantes se sont aujourd'hui taries, obligeant les communautés à parcourir de longues distances ou à creuser plus profondément dans la terre pour trouver de l'eau.
M. Citora a qualifié la situation d'« anormale » et a prévenu que si des changements importants n'étaient pas apportés à la manière dont l'eau est gérée et consommée dans le pays, la situation ne ferait que se détériorer davantage.
« La maladie qui affecte actuellement notre environnement est causée par nous, les humains, et il est de notre responsabilité de la soigner et d'en prendre soin », a déclaré le représentant du mouvement Laudato Si'.
Il a averti que le fait de continuer à négliger l'environnement pourrait exacerber le problème de la pénurie d'eau, qu'il a décrit comme un « droit humain fondamental, essentiel à la vie ».
Pour lutter contre cette crise croissante, le mouvement Laudato Si au Mozambique prévoit de lancer des campagnes d'éducation et de sensibilisation au sein des communautés locales, en mettant l'accent sur l'importance d'une utilisation judicieuse de l'eau.
M. Citora a indiqué que ces initiatives seraient bientôt lancées, bien que des dates précises n'aient pas été communiquées.
« Nous irons dans les communautés pour discuter de la manière d'utiliser l'eau de manière rationnelle, car elle devient de plus en plus rare », a-t-il déclaré, ajoutant que de nombreuses personnes ressentent déjà les effets de cette pénurie, mais n'en comprennent pas les causes ou les solutions.
M. Citora a également appelé à un renforcement des mesures de protection de l'environnement, avertissant que des activités irréfléchies telles que la déforestation, le brûlage incontrôlé et la pollution due à l'exploitation minière contribuent à la crise.
Il a souligné la nécessité d'un environnement sain pour garantir la disponibilité de l'eau et prévenir les sécheresses prolongées qui sont devenues trop fréquentes.
M. Citora s'est fait l'écho des propos du pape François, qui a prévenu que si la trajectoire environnementale actuelle se poursuit, le monde pourrait être confronté à une grave pénurie d'eau d'ici à 2025.