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Des étudiants en médecine de deux universités nigérianes enlevés alors qu'ils se rendaient à une conférence catholique

Des dizaines d'étudiants en médecine de l'Université de Jos (UNIJOS) et de l'Université de Maiduguri (UNIMAID) au Nigeria ont été enlevés dans la soirée du jeudi 15 août alors qu'ils se rendaient à une conférence catholique.

Les médias locaux du Nigeria ont publié les noms des étudiants qui auraient été enlevés le long de l'autoroute Otukpo-Enugu, dans l'État de Benue, au Nigeria.

Des rapports antérieurs avaient indiqué l'enlèvement de 18 étudiants, 12 de l'UNIJOS et six de l'UNIMAID

Les étudiants ont été enlevés à 17h30 alors qu'ils se rendaient à l'université technologique de l'État d'Enugu pour assister à la conférence annuelle de la Fédération des étudiants catholiques en médecine et en chirurgie dentaire (FECAMDS) prévue ce week-end.

Le responsable des relations publiques de la police de l'État de Benue a confirmé l'incident dans la matinée du vendredi 16 août en déclarant : « Cette information a été reçue et l'enquête est en cours ».

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Le vice-chancelier de l'UNIJOS aurait également confirmé l'enlèvement des étudiants de l'institution, ajoutant que les agences de sécurité avaient déjà été informées de l'incident.

« Oui, je suis au courant de l'information. Je suis au courant depuis hier. Nous avons informé les agences de sécurité. Nous suivons bien sûr l'affaire pour avoir plus de détails », a déclaré Tanko Ishaya.

Le professeur ajoute : « Nous avons été informés que 12 de nos étudiants et six étudiants de l'université de Maiduguri se rendaient à Enugu et ont été kidnappés, je pense, entre Otukpo et ; je ne me souviens pas exactement du point, mais j'ai cette information ».

« Nous avons dûment informé les agences de sécurité, nous suivons l'affaire, nous attendons d'autres informations pour sortir les étudiants de cette situation difficile, et je suis sûr qu'elles [les agences de sécurité] faciliteront les choses [la libération des étudiants] », a-t-il déclaré.

Dans un autre rapport, la porte-parole du commandement de la police de l'État de Benue, SP Catherine Anene, a confirmé l'incident et a déclaré qu'une enquête avait été lancée sur l'enlèvement.

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« Oui, le rapport sur l'enlèvement est vrai. Elle a été reçue entre 17h30 et 18h00, et une enquête est en cours », a déclaré Mme Anene.

Le Nigeria est confronté à une flambée de violence orchestrée par des gangs, dont les membres se livrent à des attaques aveugles, à des enlèvements contre rançon et à des meurtres.

L'insurrection de Boko Haram est un défi majeur pour le pays depuis 2009. Le groupe vise à transformer la nation la plus peuplée d'Afrique en un État islamique.

Le dernier enlèvement et la libération du père Oliver Buba font suite à une série d'autres enlèvements qui ont visé des membres du clergé dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Silas Isenjia