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Comment maintenir l'identité catholique dans des écoles de plus en plus sécularisées : Un évêque kenyan

Les influences séculières ont fait du maintien de l'identité catholique dans les écoles catholiques kenyanes une tâche difficile, a déclaré Mgr Simon Peter Kamomoe, l'un des trois évêques auxiliaires de l'archidiocèse catholique de Nairobi (ADN).

Dans son discours du mardi 20 août lors de l'ouverture officielle de la première édition de la conférence de l'Association des directeurs d'écoles primaires catholiques du Kenya [CaPSHA - K] à Nairobi, Mgr Kamomoe a souligné le rôle essentiel de l'éducation holistique pour garantir la sauvegarde de l'identité catholique dans les écoles catholiques.

« Dans un monde de plus en plus sécularisé, le maintien de l'identité catholique dans les écoles catholiques est devenu un défi », a déclaré l'évêque kenyan au début de cet événement de trois jours qui se déroule à l'Université catholique d'Afrique de l'Est (CUEA).

Mgr Kamomoe a déclaré que l'éducation holistique et la formation intégrale fournissaient un cadre permettant aux écoles catholiques de rester en phase avec leur mission fondamentale.

La conférence organisée par la Commission pour l'éducation et l'enseignement religieux (CERE) de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) est placée sous le thème « Écoles catholiques : Les écoles catholiques : des centres d'apprentissage fondamental et de formation intégrale pour une croissance holistique ».

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Dans son discours prononcé lors de la toute première conférence des directeurs d'écoles primaires catholiques au Kenya, qui s'est tenue du 20 au 22 août, Mgr Kamomoe a exhorté les éducateurs catholiques à rester fidèles à leur engagement de dispenser une éducation enracinée dans la foi chrétienne.

« La mission des écoles catholiques va au-delà de l'excellence académique », a déclaré l'évêque, avant d'ajouter : “Nous sommes appelés à former des individus qui incarnent les valeurs et les enseignements de la foi catholique”.

Il a expliqué que le paysage éducatif actuel exigeait des écoles qu'elles se concentrent non seulement sur la croissance intellectuelle, mais aussi sur le développement moral et spirituel des élèves.

Mgr Kamomoe a souligné l'importance croissante accordée à l'intelligence émotionnelle dans le monde d'aujourd'hui, qui, selon lui, joue souvent un rôle plus important dans la formation des individus que les seules capacités intellectuelles.

« Nous ne parlons plus seulement de QI », a déclaré l'évêque catholique kenyan, qui a commencé son ministère épiscopal le 6 avril, avant d'ajouter : “L'intelligence émotionnelle peut avoir une plus grande influence sur une personne humaine”.

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Mgr Kamomoe a souligné l'importance d'ancrer les pratiques éducatives dans la spiritualité chrétienne, exhortant les éducateurs à être clairs sur le type de spiritualité qu'ils promeuvent. Il a déclaré : « Il faut toujours qualifier la spiritualité dont on parle. La nôtre est la spiritualité chrétienne.

L'évêque a décrit l'éducation holistique comme une approche qui cherche à développer tous les aspects d'une personne - intellectuel, émotionnel, spirituel, physique et social. Il a souligné que l'éducation ne se limite pas à la réussite scolaire.

L'évêque a déclaré que l'éducation implique de cultiver la personne dans son intégralité, ajoutant qu'il est très regrettable d'avoir une éducation sans caractère.

Le chef de l'Église catholique a établi un lien entre l'approche de l'éducation axée sur le caractère et la conception catholique de l'éducation, qui, selon lui, considère chaque élève comme un individu unique créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.

Mgr Kamomoe a cité la déclaration Gravissimum Educationis du concile Vatican II, qui, selon lui, souligne le devoir de l'Église de fournir une éducation imprégnée de l'esprit du Christ.

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« Cette éducation n'est pas seulement destinée aux catholiques, mais à tous, afin de promouvoir la perfection humaine et le bien commun », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Mgr Kamomoe a souligné que si l'éducation holistique n'est pas l'apanage des écoles catholiques, elle revêt un caractère distinctif au sein de ces établissements.

« Les écoles catholiques visent à former des citoyens responsables qui sont aussi des chrétiens fidèles. Cette forme d'éducation cherche à développer les capacités des élèves à servir à la fois Dieu et l'humanité », a-t-il déclaré.

L'évêque kenyan a également rappelé aux éducateurs que l'éducation catholique vise à former l'ensemble de la personne, en déclarant : « Il ne s'agit pas simplement d'une stratégie éducative, mais d'un engagement en faveur de la dignité et du développement de chaque personne humaine ».

Dans son discours du 20 août, Mgr Kamomoe a appelé les écoles catholiques à rester fidèles à leur identité tout en s'adaptant aux besoins contemporains. Il a souligné que cet engagement garantit que les élèves sont non seulement préparés à contribuer positivement à la société, mais aussi qu'ils restent fidèles à leurs valeurs catholiques.

Silas Isenjia