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L'archidiocèse d'abuja au Nigeria publie des directives pour l'adoration eucharistique après le vol d'un ostensoir

L'archidiocèse catholique d'Abuja au Nigeria a publié de nouvelles directives pour l'adoration eucharistique en réponse au vol d'un ostensoir contenant le Saint-Sacrement pendant l'exposition le mardi 20 août.

Une lettre que le chancelier de l'archidiocèse d'Abuja a publiée au nom de l'ordinaire local, Mgr Ignatius Ayau Kaigama, exprime sa préoccupation concernant le vol qui s'est produit à l'aumônerie de la police de Nyanya Abuja, pendant l'heure d'adoration de 14h00 à 15h00, et souligne « la nécessité d'être vigilant ».

« Cet incident souligne le besoin de vigilance et de directives appropriées pour assurer la garde du Saint Sacrement pendant l'adoration dans tout l'archidiocèse d'Abuja », déclare le Père Sam Tumba dans la lettre du mercredi 21 août communiquée à ACI Afrique.

À la suite de l'incident, Mgr Kaigama a déclaré le 22 août journée de réparation avec la participation de tous les paroissiens de l'aumônerie de la police de Nyanya dans son siège métropolitain.

Dans sa lettre, le père Tumba indique que l'Ordinaire local a défini des mesures spécifiques conformément au Code de droit canonique et à d'autres documents pertinents de l'Église visant à prévenir de tels incidents.

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Autorisation

Il faut demander la permission avant « d'établir une chapelle d'adoration eucharistique perpétuelle conformément au canon 934 §1 », indique le chancelier dans la lettre de deux pages adressée au clergé, aux religieux et religieuses et aux laïcs.

« Obtenez l'autorisation préalable de l'archevêque ou de son délégué avant d'établir des chapelles d'adoration eucharistique perpétuelle dans votre paroisse, votre aumônerie ou votre institution », précise le père Tumba.

Conservation

Le Saint-Sacrement doit être conservé, dit le Chancelier nigérian, qui ajoute, en se référant au canon 934 : « Veillez à ce que le Saint-Sacrement soit conservé dans un endroit sûr, tel qu'un tabernacle ou un ostensoir fermé à clé. »

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Présence ministérielle

Cette directive impose la présence d'un membre du clergé ou d'un ministre désigné pendant l'adoration.

« Un prêtre, un diacre ou un ministre désigné, ainsi que les paroissiens par l'intermédiaire de leurs groupes de pieux, doivent être présents à tour de rôle pendant l'exposition », indique la lettre, citant le canon 935, qui stipule que “nul n'est autorisé à garder l'Eucharistie sur soi ou à la transporter, à moins que la nécessité pastorale ne l'exige et que les prescriptions de l'évêque diocésain ne soient observées”.

Exposition

« Utilisez un ostensoir solide et verrouillable qui peut être solidement fixé à l'autel ou à un objet fixe », dit le Chancelier, se référant à Redemptionis Sacramentum (2004, n. 129).

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Cette directive exige également qu'au cours de l'exposition du Saint-Sacrement, au moins deux personnes soient présentes, ajoute-t-il, et souligne qu'« à aucun moment le Saint-Sacrement ne doit être exposé sans la présence de quelqu'un ».

Sécurité

Une autre mesure de la lettre concerne la sécurité. Les responsables de l'archidiocèse nigérian demandent d'« installer des caméras de sécurité et des alarmes dans la chapelle ou la zone d'adoration ».

Révérence

Dans sa lettre, le chancelier souligne la nécessité de la révérence pendant l'adoration, y compris l'utilisation de gestes tels que « les génuflexions, l'agenouillement et le silence », comme expliqué dans Sacrosanctum Concilium (1963, n. 7).

Clôture

La fin de l'adoration eucharistique doit être conduite avec une « cérémonie appropriée », dit le Chancelier. « Clôturer l'exposition par une cérémonie appropriée, incluant la prière et la bénédiction », déclare la lettre, citant Sainte Communion et le Culte de l'Eucharistie en dehors de la Messe (1973, n. 24).

Dans la lettre, le Père Tumba indique que l'Ordinaire local de l'Archidiocèse d'Abuja a demandé au clergé de mettre en œuvre les directives dans leurs paroisses, aumôneries et autres institutions respectives.

Le clergé doit « travailler ensemble pour assurer la garde et la révérence du Saint Sacrement ».

L'archidiocèse nigérian appelle également à la coopération de l'ensemble de la communauté pour retrouver l'ostensoir et le Saint-Sacrement volés.