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L'AED condamne le massacre de 26 chrétiens après l'attaque d'une église au Burkina Faso et appelle à prier pour la paix

La fondation pontificale Aide à l'Église en Détresse (AED) a condamné l'attaque terroriste récente contre une église au Burkina Faso, qui a fait 26 victimes, dont de nombreux chrétiens.

Dans un rapport transmis à ACI Afrique le vendredi 30 août, l'AED a détaillé l'attaque du 25 août dans le village de Sanaba, situé dans le diocèse de Nouna. Selon des sources locales, un groupe d'insurgés a encerclé la communauté, ciblant des hommes identifiés comme chrétiens, adeptes de religions traditionnelles ou opposants à l'idéologie djihadiste. Les assaillants ont ensuite conduit ces hommes vers une église protestante, où ils ont été brutalement tués.

Les mêmes sources ont signalé des attaques contre trois paroisses près de la frontière avec le Mali, également dans le diocèse de Nouna. « Environ 5 000 femmes et enfants ont cherché refuge dans la ville de Nouna. Aucun homme ne se trouve parmi eux. Leur sort reste incertain », a précisé une source.

Cette attaque survient juste après le massacre à Barsalogho, dans le diocèse de Kaya, où au moins 150 personnes ont perdu la vie. L'AED a dénoncé cette vague de violence, qualifiant la situation de crise profonde qui a commencé en 2015. La fondation appelle à prier pour les victimes et pour un retour à la paix au Burkina Faso.

Le diocèse de Nouna a subi d'autres attaques ces derniers mois, avec de nombreux lieux de culte saccagés ou incendiés. « À Zekuy, un catéchiste a réussi à fuir avec le Saint-Sacrement lors d'une attaque, mais l'église a été vandalisée », a rapporté une source.

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Face à cette situation, le diocèse de Kaya a entamé trois jours de prière. Mgr Théophile Nare, évêque du diocèse, a déclaré dans un message pastoral que la tragédie avait été vécue dans un climat de paix et de réconciliation, exhortant les fidèles à participer au chemin de croix en signe de repentance.