Nairobi, 18 septembre, 2024 / 11:19 (ACI Africa).
La Commission Justice, Paix et Développement (JPDC) du Symposium des Conférences Episcopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a demandé à l'Union européenne (UE) et à l'Union africaine (UA) de s'assurer que les fonds de conservation de la biodiversité de l'UE n'entraînent pas le déplacement de communautés autochtones en Afrique.
Le JPDC du SCEAM est l'un des partenaires soutenant la note d'orientation « Protéger les droits humains des peuples autochtones et des communautés locales pour enrayer la perte de biodiversité » que la CIDSE, l'organisation faîtière des agences de développement catholiques d'Europe et d'Amérique du Nord, a lancée le mardi 17 septembre.
Dans une déclaration du 17 septembre, l'entité de paix et de justice des évêques catholiques d'Afrique note que les communautés autochtones et locales du continent gèrent environ 80 % de la biodiversité restante dans le monde.
Réitérant l'appel lancé dans la note d'orientation de la CIDSE, le SECAM-JPDC affirme que tout effort visant à atténuer la perte de biodiversité doit donc respecter les droits des populations autochtones et ne pas menacer leurs moyens de subsistance et leur stabilité.
« En tant que partenaire à l'origine de la note d'orientation, le SECAM-JPDC réitère l'appel collectif en faveur d'un nouveau paradigme de conservation qui respecte et protège les droits des peuples autochtones et des communautés locales, dont on estime qu'ils gèrent 80 % de la biodiversité restante dans le monde », indique l'entité du SECAM.