L'archevêque a appelé à une compréhension claire de ce qui constitue un dysfonctionnement familial, déclarant que de tels dysfonctionnements peuvent prendre de nombreuses formes et ont souvent des effets négatifs immédiats sur les enfants.
Mgr Muheria a également attiré l'attention sur l'augmentation de la violence domestique au cours de la pandémie de COVID-19, notant que les enfants sont, jusqu'à présent, touchés directement et indirectement.
Il a insisté sur le fait que la violence domestique ne se limite pas aux sévices physiques, mais qu'elle a également des répercussions psychologiques et sociétales.
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« La violence domestique se répercute sur les enfants », a déclaré l'archevêque, invitant à poursuivre les délibérations pendant les trois jours de la conférence afin de déterminer comment les maux sociaux contribuent à l'aggravation de la situation des enfants vulnérables.
Il a posé des questions cruciales concernant la sécurité des enfants dans la société kenyane, invitant à réfléchir à la question de savoir si les rues, les écoles et les familles sont sûres pour tous les enfants, y compris ceux qui souffrent d'un handicap ou ont des besoins particuliers.
« Nos rues sont-elles sûres ? Nos écoles sont-elles sûres ? Nos familles sont-elles en sécurité ? », a-t-il demandé, soulignant que la sécurité, bien qu'importante, doit être envisagée sous l'angle du renforcement de la dignité humaine.
Mgr Muheria a rappelé la place centrale des enfants dans le ministère de Jésus, appelant l'Église à déployer des efforts positifs et formateurs pour assurer l'épanouissement de tous les enfants.
Il s'est interrogé sur la manière dont la société peut créer des environnements qui permettent aux enfants de s'épanouir et pas seulement de survivre.
« Nous devons nous concentrer sur la création d'environnements formateurs pendant les années fondatrices de l'enfant », a déclaré l'archevêque, soulignant l'importance de nourrir des valeurs nobles telles que la foi, la charité, l'honnêteté et la compassion.
Mgr Muheria a insisté sur la nécessité d'adopter des mesures préventives plutôt que des solutions réactives. Il a demandé que l'on passe de la réussite scolaire aux aspects formatifs de l'éducation, qui sont, selon lui, à la base de l'engagement de l'Église catholique dans le domaine de l'éducation.