Cité du Vatican, 05 octobre, 2024 / 7:29 (ACI Africa).
Le Synode sur la Synodalité de l'Église catholique entre dans sa phase finale. Évêques, experts laïcs et même des observateurs non catholiques du monde entier se sont réunis à Rome en octobre pour une assemblée d'un mois qui pourrait remodeler l'Église, sa gouvernance et son enseignement. En ouvrant la session, le Pape François a exhorté les participants à écouter l'Esprit Saint plutôt qu'à poursuivre des agendas personnels.
Ce qu'il faut savoir : La session d'octobre 2024 est axée sur « Comment être une Église missionnaire synodale », alors que les 368 membres votants du synode examinent des propositions liées aux rôles des femmes, à la décentralisation de l'autorité d'enseignement de l'Église et à une plus grande implication des laïcs dans la prise de décisions.
Développements clés :
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Exclusion des diaconesses : Le Cardinal Victor Manuel Fernández, préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, met fin aux spéculations sur la possibilité d'ordonner des femmes en tant que diaconesses le 3 octobre. Le Père Giacomo Costa, secrétaire spécial du synode, indique que les discussions de ce mois devraient servir de « laboratoires de la vie synodale ».
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Appel à la paix : L'évêque libanais Mounir Khairallah a lancé un plaidoyer passionné pour la paix et le pardon lors de la conférence de presse quotidienne du synode le 5 octobre. Il a partagé son expérience personnelle de violence, racontant comment ses parents ont été assassinés lorsqu'il avait cinq ans.
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Semaine de discussions : Le 4 octobre, des participants de divers continents ont mis en lumière la situation des pauvres et des vulnérables du monde, lors de la fête de Saint François d'Assise.
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Appel à la collaboration des laïcs : Le 2 octobre, le Pape François a insisté sur la nécessité pour le ministère épiscopal d'inclure la coopération avec les laïcs, lors de la première rencontre de l'assemblée plénière.
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Avertissement du Pape : Le même jour, lors de la messe d'ouverture du synode, le Pape François a mis en garde contre les « agendas personnels », soulignant que le synode doit être un lieu d'écoute en communion.
Le synode se poursuivra tout au long du mois avec de nombreux débats, mais sans changements doctrinaux attendus.