Les ordres religieux féminins du Kenya invités à tenir des registres précis pour gérer les problèmes de la vieillesse

« Essayons d'avoir un bon dossier dans les situations où l'on vient d'une famille qui a des cas de diabète, de démence, et d'autres problèmes médicaux qui courent dans les familles », a-t-il dit.

Le stratège financier a toutefois mis en garde contre l'utilisation illégale des données obtenues auprès des religieuses : « Agissons dans le cadre de la loi sur la protection des données et ne nous engageons pas dans des activités contraires à la loi. Veillons à ce que les informations fournies ne soient pas utilisées à d'autres fins. »

Le plan stratégique quinquennal est le résultat de nombreuses réunions que le cabinet de conseil de M. William a eues avec la CASAK et les congrégations membres. Il succède au plan 2023/2024 élaboré lors de la création de la CASAK.

Le plan a été préparé sur la base de la mission et de la vision de CASAK qui est de fournir des soins holistiques aux personnes âgées et aux infirmes.

Ndung'u a noté que le but du plan stratégique est « d'essayer autant que possible de ne pas avoir d'infirmes, mais d'avoir des sœurs qui vieillissent paisiblement ».

Le plan présente une série d'objectifs visant à garantir que les sœurs vieillissantes vivent dans la dignité. Il s'agit notamment d'améliorer l'infrastructure des congrégations religieuses afin de garantir que les sœurs vivent dans un environnement « habitable ».

En ce qui concerne la possibilité de mettre en place des structures adaptées aux personnes âgées dans les communautés religieuses, M. Ndung'u a déclaré : « Les congrégations ne doivent pas se lancer immédiatement dans la construction de nouvelles structures. Elles peuvent commencer par améliorer ce qu'elles ont afin de fournir des soins à leurs membres ».

Le conseiller financier a également proposé la mise à disposition de véhicules spécialisés pour les personnes âgées afin de faciliter leurs déplacements.

Le plan a également été conçu pour s'assurer que les sœurs mènent un mode de vie sain afin de minimiser les complications liées à la vieillesse.

Soulignant le besoin de durabilité, M. Ndung'u a conseillé à la CASAK et à ses congrégations membres de s'efforcer d'améliorer, de diversifier et de gérer prudemment les ressources financières dont elles disposent.

Il a exhorté les congrégations à proposer des projets spécifiques susceptibles d'attirer des financements et à utiliser les revenus dont elles disposent avec « la plus grande prudence ».

Les sœurs congrégations ont donc été invitées à identifier des projets susceptibles d'être utilisés pour réduire les coûts. Mme Ndung'u a donné des exemples de panneaux solaires pour réduire le coût de l'énergie, de biogaz pour réduire le coût de la cuisine, ainsi que de jardins potagers pour réduire le coût des achats sur les marchés.

Les sœurs ont également été invitées à former leur personnel à des méthodes innovantes pour réduire les achats dans leurs communautés.

Il leur a été conseillé d'utiliser des serres et de s'engager dans l'agriculture pour produire une grande partie de ce qu'elles mangent. Dans le même temps, elles ont été invitées à veiller à ce que les sœurs âgées parmi elles soient nourries de manière appropriée.

M. Ndung'u a insisté sur la nécessité d'adopter des habitudes alimentaires saines dans les communes des sœurs afin d'éviter les complications de santé qui se manifestent parfois au cours de la vieillesse.

« Les congrégations individuelles devraient s'efforcer d'adopter des régimes alimentaires biologiques plus sains en essayant autant que possible de limiter les aliments qu'elles achètent », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : “En raison des nombreux cas de contrefaçon signalés, les communautés de sœurs peuvent cultiver leurs propres aliments biologiques et élever leurs propres animaux pour les œufs, le lait et la viande”.

M. Ndung'u a déclaré que CASAK devrait être un modèle pour la communauté en promouvant la sécurité alimentaire dans le pays. Il a ajouté que les jardins potagers étaient un moyen d'y parvenir.

Le consultant financier a également demandé à CASAK d'aider les congrégations de sœurs à comprendre les questions liées au changement climatique afin qu'elles puissent mettre en œuvre dans leurs communautés des programmes de lutte contre le changement climatique et d'atténuation des effets du changement climatique pour renforcer la résistance des personnes âgées et des communautés vulnérables.

« Il y a des cas où il fait anormalement chaud ou anormalement froid, ce qui rend les choses très difficiles pour les sœurs âgées qui doivent rester dans des endroits où les conditions météorologiques sont extrêmes », a-t-il déclaré.

M. Ngung'u a recommandé une formation approfondie des congrégations pour les aider à comprendre les détails du plan stratégique.

Les congrégations individuelles doivent soumettre à CASAK des rapports sur leurs progrès, après quoi le plan stratégique sera réexaminé.