« Soyons désintéressés dans notre don pour les missions » : Message du dimanche missionnaire d’un évêque nigérian

Il poursuit en disant : « Priez aussi pour que Dieu fasse de vous un agent puissant de sa mission de salut, afin qu'il vous guide sur votre chemin de la terre au ciel ».

Le membre du Dicastère du Vatican pour la communication depuis sa nomination en décembre 2021 poursuit en évoquant la vie chrétienne comme un pèlerinage, chaque croyant étant appelé à « venir » au Christ et à « partir » pour partager son amour avec les autres.

Ces deux mots, dit-il, « résument les Évangiles eux-mêmes. Jésus a donné le ton en appelant tous ses disciples : « Venez, suivez-moi », « Venez et voyez », « Venez et reposez-vous ». Il les a appelés lui-même ou par l'intermédiaire d'autres personnes et, à la fin de l'Évangile, il leur a demandé de partir ».

L'évêque Badejo exhorte le peuple de Dieu à jouer un rôle actif dans les efforts missionnaires de l'Église : « Si vous connaissez Jésus, apportez-le aux autres par vos efforts personnels, vos prières et votre argent. Nous devons tous participer. Nous sommes tous responsables.

Le chef de l'Église catholique souligne en outre l'importance des collectes du dimanche des missions, notant que toutes les recettes sont envoyées au Saint-Père pour soutenir le travail missionnaire et l'évangélisation dans le monde entier.

« Toutes les collectes de l'Église aujourd'hui sont entièrement envoyées au pape pour les missions et l'évangélisation. Ce n'est facile nulle part, mais c'est un bon exemple partout pour montrer l'importance de l'œuvre missionnaire », dit-il.

L'évêque catholique du diocèse d'Oyo, qui est également président du Comité épiscopal panafricain pour les communications sociales (CEPACS), une entité du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), poursuit : « Toutes les collectes d'aujourd'hui et d'autres encore sont envoyées pour aider les autres. Alors donnons tous. Rien n'est trop peu, rien n'est trop. Selon le pape Jean-Paul le Grand, personne n'est si riche qu'il n'ait besoin de rien et personne n'est si pauvre qu'il ne puisse donner quoi que ce soit.

Reconnaissant les défis auxquels beaucoup sont confrontés en cette période économique difficile, Mgr Badejo dit que cela peut sembler être le « pire moment » pour demander de la générosité, mais il rappelle aux croyants que Dieu reste le pourvoyeur ultime.

« Dieu n'est-il pas le pourvoyeur du peu que nous possédons ?

Il exhorte les catholiques à suivre l'exemple de Mère Teresa, qui a dit que le seul type de don qui profite vraiment est celui qui s'accompagne de sacrifices et qui « fait mal ».

Mgr Badejo poursuit sa réflexion sur la promesse faite par Jésus à ceux qui donnent pour l'Évangile, décrivant la récompense comme « fanimorous », un nouveau mot anglais dérivé du terme yoruba fani mora, qui signifie « attrayant » ou « séduisant ».