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« L'accueil des migrants est une obligation de la foi chrétienne » : Un archevêque catholique en Angola

Le président de la Commission épiscopale pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement (CEPAMI) en Angola a déclaré que l'accueil des migrants n'est pas seulement un devoir humain, mais une exigence de la foi chrétienne.

S'exprimant à l'issue de la 13e assemblée de la CEPAMI, Mgr Zeferino Zeca Martins a souligné l'engagement de l'Église en faveur de la dignité humaine, tel qu'il s'exprime dans sa doctrine sociale.

« L'accueil des migrants n'est pas seulement un devoir humain, mais une obligation de foi chrétienne, qui devrait motiver les actions de l'Église. Ce concept est au cœur de la doctrine sociale de l'Église, qui souligne que chaque personne a une valeur intrinsèque », a déclaré Mgr Zeca lors de l'événement du 18 octobre.

Il a ajouté : « L'Église, dans sa doctrine sociale, proclame que la dignité de la personne est fondée sur l'égalité de tous les êtres humains. La dignité de la personne humaine est un principe fondamental de la doctrine sociale de l'Église, qui s'oppose à la marginalisation et au manque de respect auxquels les migrants sont confrontés ».

L'ordinaire de l'archevêque catholique de Huambo a expliqué que « l'engagement de l'Église envers les migrants n'est pas considéré comme une charité ou une faveur, mais comme une question de foi. L'Église se sent obligée de défendre la dignité humaine face aux défis auxquels les migrants sont confrontés ».

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« Cette dignité humaine repose sur des principes de solidarité, de proportionnalité et d'équité entre les individus », a-t-il poursuivi, notant que “la dignité humaine est défendue par ces principes, qui devraient guider la société et ses lois”.

L'Église affirme que personne n'est étranger en son sein, soulignant que la réponse aux situations humaines transcende les lois culturelles et sociales et trouve son fondement en Jésus-Christ », a déclaré Mgr Zeca.

Le président du CEPAMI a ajouté : « La vision de l'Église sur la condition humaine ne réside pas dans les limites de la culture ou des lois d'une société, mais dans l'esprit de solidarité et d'accueil, qui trouve sa raison d'être en Jésus-Christ ».

Le membre angolais de la Société du Verbe Divin (SVD) a souligné que les actions de l'Eglise sont motivées par la foi dans le Christ et sa mission de soutenir l'humanité en toutes circonstances, soulignant que l'accueil et la solidarité sont des devoirs nés de la fidélité aux enseignements du Christ.

« C'est pourquoi l'Église ne considère pas son ministère auprès des migrants comme un simple acte de charité ou d'assistance aux nécessiteux. Son engagement va bien au-delà, car l'Église voit sa propre foi mise à l'épreuve par ce phénomène, qui peut porter atteinte à la dignité humaine », a-t-il déclaré.

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C'est pourquoi la réponse de l'Église est enracinée dans sa foi dans le Christ et dans sa mission de servir toutes les personnes, dans toutes les circonstances de la vie », a ajouté l'archevêque.

Mgr Zeca a également noté que la réponse de l'Église aux défis auxquels sont confrontés les migrants dépend de la crédibilité de sa foi. « La qualité de la réaction de l'Église face à ces phénomènes dépend de manière significative de la force de sa foi. Pour les chrétiens, l'accueil et la solidarité avec les étrangers ne sont pas seulement un devoir humain d'hospitalité, mais aussi une obligation spécifique découlant de la fidélité aux enseignements du Christ ».

João Vissesse