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Cap-Vert : Le président salue l'Église catholique pour son rôle dans l'éducation en l'absence de l'État

Le président de la République du Cap-Vert a félicité l'Église catholique pour son rôle de pionnier en matière d'éducation dans cette nation insulaire située au large de la côte ouest de l'Afrique.

Dans son discours prononcé lors de la cérémonie d'ouverture du deuxième symposium international sur la théologie et l'humanisme chrétien, qui s'est tenu sur le campus de Prainha de l'Université catholique du Cap-Vertle mercredi 23 octobre, José Maria Pereira Neves a reconnu la contribution de l'Église à l'éducation en déclarant : « L'Église catholique a assumé la vocation de l'éducation et de la formation dans ces îles, intervenant lorsque l'État était absent, lent ou ne parvenait pas à s'acquitter de ses responsabilités.

« L'Église catholique et la langue cap-verdienne ont contribué de manière décisive à modeler et à former notre identité », a déclaré le président, avant d'ajouter : “Bien que je n'aie pas été séminariste, une grande partie de ma formation civique et morale est venue de l'Église de Santa Catarina, où j'ai servi comme enfant de chœur et catéchiste”.

Le symposium, qui a pour thème « Théologie politique de la foi, humanisme chrétien et sciences religieuses », vise à faciliter de larges discussions sur des sujets tels que la relation entre l'humanisme chrétien, le bien commun et la dignité humaine.

Dans son discours d'ouverture, le cardinal Arlindo Gomes Furtado, évêque du diocèse catholique de Santiago du Cap-Vert, a encouragé les universitaires catholiques à utiliser pleinement leur potentiel intellectuel, malgré ce qu'il a décrit comme « la complexité de la nature humaine ».

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S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture du deuxième symposium international sur la théologie et l'humanisme chrétien qui s'est tenu sur le campus de Prainha de l'Université catholique du Cap-Vert, le mercredi 23 octobre, le cardinal Furtado a fait remarquer que la complexité de la nature humaine peut souvent conduire à la partialité et empêcher le plein développement des capacités de l'individu.

« Les êtres humains sont extrêmement complexes et nous devons donc veiller à ne pas tomber dans la tentation d'une partialité excessive, en particulier lorsque nous disposons d'énormes capacités que nous ne développons pas pleinement », a déclaré le cardinal Furtado.

Il a souligné l'importance de garder l'esprit ouvert aux contributions provenant de divers domaines afin d'obtenir une compréhension plus holistique et intégrée de la réalité humaine.

« Nous devons toujours être ouverts aux idées provenant de divers domaines pour nous aider à mieux comprendre la nature humaine, les missions humaines et l'environnement humain vital », a déclaré l'Ordinaire local de Santiago.

Le cardinal Furtado a ajouté : « Nous n'en saurons jamais assez. Nous devons continuellement rechercher des connaissances à partir de sources multiples mais interconnectées ».

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Le cardinal Furtado a exprimé l'espoir que le symposium du 23 au 26 octobre apporterait des informations précieuses, aidant les participants à élargir leur compréhension de la réalité humaine et du monde qui les entoure.

Il a exhorté les universitaires catholiques à poursuivre leur quête de connaissances : « Selon la Bible, tout ce qui a été créé est au service de l'humanité. Plus nous nous connaissons nous-mêmes et plus nous connaissons l'environnement qui nous entoure, mieux nous pouvons gérer ces réalités de manière efficace, ce qui nous rend tous plus heureux ensemble ».

« Si nos décisions sont fondées sur une solide compréhension de la réalité, les choix que nous faisons en tant qu'humains seront plus éthiques et fondés sur la science, ce qui nous aidera à améliorer à la fois nos vies individuelles et nos relations », a déclaré le chef de l'Église catholique.

Il a ajouté : « Une bonne gestion de nos vies et l'amélioration continue de nos relations créeront un microclimat positif où que nous soyons, nous rendant plus épanouis et plus heureux ensemble, main dans la main, toujours en progrès. »

João Vissesse