Une paroisse catholique kenyane célèbre la journée de la famille avec 50 couples unis

« L'archevêque a promis d'accompagner ceux qui souhaitaient recevoir le sacrement du mariage. En novembre de l'année dernière, 50 couples ont répondu à l'appel de l'archevêque et ont exprimé leur désir de célébrer leur mariage. Ils ont été enregistrés et nous avons commencé à cheminer avec eux jusqu'à aujourd'hui », a déclaré M. Mwangi, ajoutant que les 50 couples avaient été entièrement préparés par le prêtre de la paroisse au sacrement du mariage.

Le Conseil pastoral paroissial (CPP) a également aidé les couples à obtenir des certificats de mariage auprès du gouvernement, comme l'exige la loi kenyane, a précisé M. Mwangi.

Dans son appel aux autres paroissiens de la paroisse catholique All Saints pour qu'ils suivent l'exemple des 50 couples qui ont reçu le sacrement du mariage, M. Mwangi a déclaré : « De nombreux chrétiens n'ont pas encore célébré leur mariage. Nous les exhortons à faire tout ce qui est nécessaire pour recevoir le sacrement du mariage et à vivre tous les sacrements nécessaires à un catholique. »

Fondée en 1901, la paroisse catholique All Saints Riara est la deuxième plus ancienne de l'actuel ADN, après la paroisse St. Austin's Msongari, fondée par des membres de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritans/Holy Ghost Fathers/CSSp.), qui sont arrivés à Nairobi le 12 août 1899.

« Notre cloche de 6 heures sonne depuis 122 ans maintenant », a déclaré le père Maichuhie, rappelant le long chemin parcouru par la paroisse catholique kenyane.

« Nous célébrons 122 ans de foi au cours desquels notre paroisse s'est énormément développée », a déclaré le père Maichuhie, ajoutant qu'au fil des ans, la paroisse avait donné naissance à plusieurs autres paroisses qui constituent l'ADN.

Aujourd'hui, la paroisse catholique de Tous les Saints Riara compte huit antennes et 68 petites communautés chrétiennes (SCC).

« C'est une paroisse très active en termes d'activités pastorales. Nos chrétiens sont profondément enracinés dans la foi. Ils le montrent notamment par leurs contributions financières au fonctionnement de la paroisse », a déclaré le curé.

Il a ajouté que la paroisse avait également produit de nombreux membres d'instituts de vie consacrée et de sociétés de vie apostolique (ICLSAL), qui, selon lui, travaillent dans différentes régions du Kenya et même en dehors de la nation d'Afrique de l'Est.

Dans son homélie lors de la célébration du 3 novembre, Mgr Anyolo a souligné l'importance des familles chrétiennes, notant que les mariages ecclésiastiques en particulier sont un don de Dieu.

« Par le mariage saint, nous obtenons une génération qui recherche la face du Seigneur », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : “La famille est un grand don, non seulement pour l'Église, mais aussi pour l'humanité tout entière et pour Dieu”.

L'Ordinaire local de l'ADN a déclaré que l'événement du 3 novembre était une célébration de l'amour de Dieu dans les familles.

Décrivant l'amour comme « l'acte de donner », Mgr Anygrolo a déclaré aux couples : « Même saint François dit que c'est en donnant que l'on reçoit. Donner ne signifie pas que nous n'avons pas de besoins propres. Nous donnons parce que Dieu nous a donné.

« C'est en se donnant totalement que l'on reçoit une famille », a-t-il ajouté, avant d'exhorter les jeunes mariés à toujours rechercher la face du Seigneur dans leur mariage.

Mgr Anyolo a déclaré que le « plus grand don » de Dieu à l'Église était les familles fondées sur le saint mariage.

Il a exhorté les jeunes mariés à toujours faire attention l'un à l'autre et a expliqué : « Donnez tout dans l'honnêteté, la confiance et l'amour. Ne vous trahissez pas l'un l'autre. Vous trahissez Dieu lorsque vous décidez de trahir votre partenaire ».

Dans sa prière pour les 50 couples qui ont célébré leur mariage au cours de la célébration du 3 novembre, Mgr Anyolo a déclaré : « Qu'ils reçoivent des bénédictions spéciales afin de vivre d'une manière qui plaise à Dieu. »

« Que Dieu leur donne la force de vaincre tout ce qui pourrait constituer un obstacle dans la vie qu'ils choisissent aujourd'hui », a encore imploré l'archevêque catholique kenyan.