Kampala, 17 juin, 2020 / 3:49 (ACI Africa).
Les membres de l'Institut religieux des Salésiens de Don Bosco (SDB) qui servent dans le camp de réfugiés de Palabek en Ouganda ont mis en évidence certains des défis qu'ils rencontrent dans leurs efforts pour assurer la sécurité des réfugiés, en signalant le non-respect des mesures de précaution contre la COVID-19 de la part des réfugiés.
"Nos réfugiés dans le camp de Palabek ne suivent pas les règles qui pourraient contrôler la propagation du COVID 19", a déclaré le père Jeffrey Albert, l'un des membres des SDB en service à Palabek, un camp de l'archidiocèse de Gulu en Ouganda.
Selon les Salésiens, le camp est "évidemment un lieu à grand risque" en raison de sa grande population estimée à 56 000 réfugiés, dont la majorité provient des diocèses de Malakal et de Torit dans le Soudan du Sud voisin.
Dans un rapport publié lundi 15 juin par l'Agenzia iNfo Salesiana, l'agence de communication de la congrégation salésienne, sans qu'aucun décès dû au COVID-19 n'ait été signalé en Ouganda, "il est difficile de sensibiliser une population (les réfugiés) qui n'a pas encore été personnellement témoin de l'impact d'une pandémie de ce type".
Outre les mesures COVID-19, les Salésiens sont également confrontés au défi de la pénurie alimentaire et à celui de la médiocrité des services de santé du camp.