Les évêques du Lesotho publient des lignes directrices pour la réouverture des églises

Par mesure de précaution, les quatre prélats informent le peuple de Dieu du pays que pendant la messe "certains sacrements, reliques et cérémonies sont temporairement mis de côté".

"Dans ces situations, nous avons toujours été reconnaissants à Dieu pour sa grâce de nous avoir préservés. Continuons à prier, à nous préserver et à éviter l'infection", déclarent les évêques dans leur déclaration du 17 juin.

Le 30 mars, le gouvernement du Lesotho a imposé un confinement national par mesure de précaution pour contrôler la propagation du COVID-19, principalement en provenance de l'Afrique du Sud voisine, qui avait enregistré 10 000 cas, le plus grand nombre de cas sur le continent à l'époque.

Le 5 mai, le Premier ministre de l'époque, Thomas Thabane, a annoncé l'assouplissement des restrictions en matière de confinement, permettant à "tous les services et entreprises non essentiels" d'"ouvrir temporairement leurs portes" à partir du 6 mai.

Jusqu'au 12 mai, le royaume de haute altitude encerclé par l'Afrique du Sud était le seul pays africain à ne pas avoir signalé de cas de COVID-19. Ce statut a changé avec la confirmation du premier cas le 13 mai.

Depuis lors, le pays a enregistré trois autres cas et deux guérisons.

La pandémie a frappé le pays au moment où l'on a révélé que l'ancien Premier ministre, Thomas Thabane, et sa femme, Maesaiah Thabane, ont payé 24 000 dollars US à des assassins pour tuer son ancien épouse, Lipolelo Thabane.

Un verdict de culpabilité prononcé à l'encontre du couple ou de l'un d'entre eux pourrait avoir des conséquences de droit canonique entraînant l'invalidité de leur mariage par un tribunal ecclésiastique.

Pays enclavé de l'Afrique australe, le Lesotho compte une population catholique estimée à 70 %, répartie sur quatre sièges ecclésiastiques.