Le grand séminaire Bigard Memorial du Nigéria « a franchi des étapes remarquables » : Le recteur

Le Bigard Memorial Major Seminary d'Enugu a été fondé à Onitsha en 1922 et a officiellement ouvert ses portes en 1924. Il a été transféré à son emplacement actuel dans le sud-est du Nigeria en 1951.

Il porte le nom des bienfaitrices Stéphanie et Jeanne Bigard, mère et fille françaises, fondatrices de la Société pontificale Saint-Pierre Apôtre, qui ont fait don des fonds nécessaires à la construction du bâtiment principal.

En 1982, le pape Jean-Paul II a visité le Bigard Memorial Major Seminary, le premier séminaire nigérian à recevoir un tel invité.

Dans l'entretien accordé le 18 novembre à ACI Africa, le père Ikpenwa a appelé les séminaristes de l'institution catholique à aborder leur formation sacerdotale dans un esprit de service dévoué à Dieu et à son peuple.

« Alors que nous célébrons 100 ans de formation de prêtres, j'encourage les séminaristes à s'engager à fond dans leur formation. Que l'esprit d'unité, de sainteté et de dévouement au service de Dieu définisse leur parcours », a déclaré le recteur du Bigard Memorial Major Seminary, ancien élève de cette même institution où il a obtenu sa licence en théologie en 1996.

Il a ajouté : « Le centenaire du Bigard Seminary témoigne de l'importance durable de notre foi, du mentorat et de la formation pour préparer les individus à répondre à l'appel sacré à la prêtrise ».

Le membre nigérian du clergé du diocèse d'Enugu, pour lequel il a été diacre en décembre 1995 et prêtre en août 1996, a souligné la nécessité pour les grands séminaristes du séminaire centenaire d'être toujours conscients de la place centrale que Dieu joue dans leur cheminement vocationnel.

Il a déclaré : « La vocation au sacerdoce est un appel de Dieu ; personne ne s'appelle lui-même. Lorsque Dieu appelle quelqu'un, cette personne doit être prête à répondre à l'appel ».

« Mon message aux séminaristes de Bigard et d'ailleurs est le suivant : permettez-vous de suivre le processus de formation avec humilité », a déclaré le recteur du grand séminaire.

Le père Ikpenwa a ajouté : « Lorsque l'on suit ce processus, on en ressort comme une personne authentique, prête à servir. La formation requiert de la patience, de l'humilité et de la sainteté. Sans sainteté, il est impossible de vivre une bonne vie chrétienne, et encore moins de devenir prêtre catholique ».

« L'unité et la sainteté de vie sont essentielles pendant les années de formation », a-t-il déclaré, avant de souligner que “ces vertus constituent le fondement d'un ministère sacerdotal réussi et doivent rester intégrales tout au long de la vie”.

Lors de l'entretien du 18 novembre, le prêtre catholique nigérian de 57 ans a réfléchi au processus de discernement sacerdotal qui, selon lui, commence « par une agitation intérieure ».

« L'appel au sacerdoce commence souvent par un élan intérieur, un désir inexplicable de consacrer sa vie à Dieu et de servir son peuple », a-t-il déclaré, ajoutant : “Ce sentiment d'appel s'accompagne généralement d'un intérêt croissant pour les questions spirituelles, d'une participation active à la vie de l'Église et d'un sentiment de paix lorsque l'on s'engage dans des actes de service”.

À ceux qui discernent un appel sacerdotal, le père Ikpenwa a dit : « Engagez-vous dans la prière régulière, l'adoration eucharistique et l'étude de la Bible pour approfondir votre relation avec Dieu. Les conseils d'un directeur spirituel de confiance, tel qu'un curé ou un mentor, sont inestimables pour confirmer l'authenticité de cet appel ».

« Le discernement d'une vocation exige une prière personnelle et l'abandon à la volonté de Dieu », a-t-il réitéré, ajoutant : “Cela signifie qu'il faut mettre de côté les ambitions personnelles et s'ouvrir au chemin unique de Dieu”.

« Les signes authentiques d'un appel comprennent la persévérance à travers les défis, un dévouement inébranlable à la foi et un désir brûlant de proclamer l'Évangile », a déclaré à ACI Afrique le recteur du Bigard Memorial Major Seminary depuis mai 2015.

Les 12 jours de célébrations du centenaire du Grand Séminaire, qui s'achèveront le 21 novembre, ont été marqués par la rencontre des anciens élèves du Séminaire, des séances de divertissement, des symposiums, des concours de quiz, des spectacles culturels, des festivals de musique, des activités sportives, la bénédiction et l'ouverture du nouveau foyer du centenaire, la célébration eucharistique du centenaire et l'ordination des diacres, entre autres.