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«Relevez la tête», dit le pape François aux fidèles dans son premier message de l'Avent, au milieu de multiples conflits

Le pape François a salué le récent cessez-le-feu entre le Liban et Israël tout en exhortant les fidèles à « se tenir droits et à relever la tête » dans le contexte de l'agitation mondiale, lors de son discours de l'Angélus.

S'adressant aux pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre pour le premier dimanche de l'Avent, le souverain pontife a exprimé l'espoir que la percée diplomatique entre le Liban et Israël puisse susciter des cessez-le-feu similaires ailleurs, notamment à Gaza, tout en délivrant un message fort sur le maintien de la vigilance spirituelle en période de tribulation.

« L'invitation de Jésus est la suivante : Levez la tête et gardez le cœur léger et éveillé », a déclaré le Saint-Père, s'adressant à un monde aux prises avec ce qu'il a appelé “les bouleversements cosmiques, l'anxiété et la peur dans l'humanité”.

Le pape a noté que de nombreuses personnes aujourd'hui, comme les contemporains de Jésus, face aux « événements catastrophiques qu'ils ont vu se produire autour d'eux - persécutions, conflits, catastrophes naturelles - sont saisies d'anxiété et pensent que la fin du monde est proche ».

« Leur cœur est alourdi par la peur », a observé François. « Jésus, cependant, veut les libérer des angoisses et des fausses convictions présentes, en leur montrant comment rester éveillés dans leur cœur, comment lire les événements à partir du plan de Dieu, qui opère le salut même dans les événements les plus dramatiques de l'histoire. »

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Des pèlerins se rassemblent sur la place Saint-Pierre pour assister au discours de l'Angélus du pape François, le premier dimanche de l'Avent, le 1er décembre 2024. Crédit : Vatican Media
Des pèlerins se rassemblent sur la place Saint-Pierre pour le discours de l'Angélus du pape François, le premier dimanche de l'Avent, le 1er décembre 2024. Crédit : Vatican Media
Une percée diplomatique offre une « lueur de paix ».
« Je salue le cessez-le-feu conclu ces derniers jours au Liban et j'espère qu'il sera respecté par toutes les parties, permettant ainsi à la population des régions impliquées dans le conflit - tant libanaise qu'israélienne - de rentrer chez elle rapidement et en toute sécurité, avec l'aide précieuse de l'armée libanaise et des forces de maintien de la paix des Nations unies », a déclaré le pape.

Le souverain pontife a également exprimé son inquiétude au sujet de la Syrie, « où la guerre a malheureusement repris, faisant de nombreuses victimes », et a ajouté : « Je suis très proche de l'Église en Syrie. Prions ! »

Abordant la situation en Ukraine, François a noté que « depuis près de trois ans, nous assistons à une terrible série de morts, de blessés, de violences et de destructions... ». Les enfants, les femmes, les personnes âgées et les faibles sont les premières victimes. La guerre est une horreur, la guerre est un affront à Dieu et à l'humanité, la guerre n'épargne personne, la guerre est toujours une défaite, une défaite pour toute l'humanité ».

Un cœur léger en cette période de l'Avent
À l'approche de Noël, le pape a fait le lien entre le message d'espérance de cette période et les défis contemporains : « Nous nous demandons tous, à de nombreux moments de notre vie, ce que nous pouvons faire pour avoir un cœur léger : Que puis-je faire pour avoir un cœur léger, un cœur éveillé, un cœur libre ? Un cœur qui ne se laisse pas écraser par la tristesse ».

Le pontife a conclu par une mise en garde sévère contre l'indifférence face aux conflits, affirmant que « la recherche de la paix est la responsabilité non pas de quelques-uns, mais de tous ». Si l'accoutumance et l'indifférence aux horreurs de la guerre prévalent, c'est toute la famille humaine qui est vaincue ».

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AC Wimmer