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Solennité du Christ Roi : Les jeunes catholique en Angola invitée à «incarner le service, l'amour et l'engagement»

À l'occasion de la solennité du Christ Roi, patron de la jeunesse catholique en Angola, les jeunes de ce pays d'Afrique australe ont été exhortés à adopter le service, l'amour et la vérité dans leur vie.

Dans son homélie prononcée lors de la célébration du 24 novembre dans l'archidiocèse catholique de Luanda, Mgr António Lungieki Pedro Bengui a exhorté les jeunes à faire preuve de dynamisme et d'esprit d'entreprise, en s'engageant à servir non seulement lors des célébrations liturgiques, mais aussi dans la vie quotidienne.

« La jeunesse doit incarner le service, l'amour et l'engagement pour la vérité », a déclaré l'évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Luanda.

Il a souligné les défis sociaux auxquels sont confrontés les jeunes Angolais, notamment l'inégalité, l'accès limité aux droits fondamentaux et la marginalisation.

« La réalité sociale dans laquelle nous vivons, en particulier dans le contexte angolais, est marquée par la violence, l'exploitation et l'abus de pouvoir », a déclaré Mgr António.

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Dans l'archidiocèse catholique de Lubango, Mgr Belmiro Cuica Chissengueti, évêque du diocèse catholique angolais de Cabinda, a souligné la nécessité de mettre en place des programmes de formation afin que l'Église de demain reflète les valeurs inculquées aux jeunes d'aujourd'hui.

« Il est nécessaire que l'assistance aux groupes de jeunes et aux mouvements apostoliques soit de plus en plus incisive, constante et de haute qualité », a déclaré Mgr Chissengueti.

Il a expliqué que le succès de cette formation se mesurera à l'impact des jeunes sur la société.

« La qualité des jeunes que nous formons sera évidente dans les politiciens qu'ils deviendront, les entrepreneurs qu'ils seront et les leaders associatifs qu'ils deviendront », a-t-il déclaré.

Réfléchissant aux efforts d'évangélisation de l'Église, ce membre de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritains/Pères du Saint-Esprit/CSSp.), né en Angola, a posé la question suivante : « Après tant d'années d'évangélisation, avons-nous vraiment accompli notre travail ? Peut-être oui, peut-être non ».

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Soulignant l'importance de la catéchèse, il a ajouté : « Nous devons faire plus d'efforts parce que le fondement de toute compréhension de l'Évangile se trouve dans la catéchèse. Elle doit être la priorité de chaque paroisse car personne ne peut aimer ce qu'il ne connaît pas. »

Faisant référence au pape François, Mgr Chissengueti a exhorté l'Église à se concentrer sur la formation continue des jeunes.

« Le retour du leadership de l'évangélisation aux jeunes exige de l'Église qu'elle s'engage dans la formation continue », a-t-il déclaré.

Il a souligné que cette responsabilité était partagée par l'ensemble du clergé et des institutions religieuses : « C'est une préoccupation que les évêques ont exprimée et continuent d'exprimer. Elle doit impliquer tous les prêtres, toutes les communautés religieuses et toutes nos maisons de formation afin que nous puissions multiplier les évangélisateurs et étendre la qualité de notre présence. »

Dans le diocèse catholique de Dundo, Mgr Estanislau Marques Chindekasse a présenté le Christ comme le modèle ultime de leadership, déclarant : « Le Christ Roi accomplit la plénitude de la miséricorde et de l'inclusion ».

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Il a opposé l'exemple du Christ à celui des dirigeants du monde : « De nombreux dirigeants veulent être servis mais ne servent pas ; ils veulent imposer mais n'écoutent pas. Le Christ nous enseigne à donner, à aimer et à servir de manière désintéressée ».

Mgr Chindekasse a également mis en garde les jeunes contre les superstitions, les exhortant à résister aux pratiques qui sapent la foi et la rationalité.

« Il est alarmant de constater que certains jeunes, même ceux qui ont été éduqués dans des académies, sont trompés par la superstition et la voyance », a-t-il déclaré.

Dans le diocèse catholique de Caxito, le père João Adão, vicaire général, qui a présidé la solennité à la paroisse Saint-Joseph Freinademetz, a exhorté les jeunes à rester fermes dans leur foi et à rejeter les pressions de la société.

« Soyez authentiques dans votre témoignage à Chris. Dites oui quand c'est oui et non quand c'est non. Rejetez la culture de la peur, de l'hypocrisie et de la flatterie. Notre modèle est le Christ, qui est resté fidèle même devant l'empereur romain », a déclaré le père Adão.

João Vissesse