Cité du Vatican, 26 novembre, 2024 / 5:43 (ACI Africa).
Le Vatican pourrait faire de l'« abus spirituel » un crime formel dans le droit de l'Eglise, plutôt qu'une simple circonstance aggravante d'autres crimes.
Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) est en train de former un groupe de travail avec le Dicastère pour les Textes Législatifs avec « la tâche d'analyser cette possibilité et de présenter des propositions concrètes » sur le sujet, selon un document du bureau de la doctrine daté du 22 novembre et mis en ligne cette semaine.
Selon cette note, signée par le cardinal Víctor Manuel Fernández, préfet du DDF, et approuvée par le pape François, le terme « fausse mystique » est une « expression trop large et ambiguë » qui doit être affinée dans certains contextes de l'Église.
Le terme apparaît dans le règlement du DDF relatif aux « problèmes et comportements liés à la discipline de la foi, tels que les cas de pseudo-mysticisme, les prétendues apparitions, visions et messages attribués à une origine surnaturelle », observe la note.
L'expression « faux mysticisme » est aussi parfois utilisée par les juristes canoniques dans le contexte des crimes d'abus, bien qu'il ne s'agisse pas actuellement d'un délit, ou d'un crime, selon le droit canonique, précise le document.