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Les agents pastoraux en Angola doivent assurer une formation sérieuse des servants d'autel

Mgr Luzizila Kiala de l'archidiocèse catholique de Malanje a appelé les agents pastoraux de l'archidiocèse catholique de Huambo à donner la priorité à la formation adéquate des servants d'autel, soulignant leur rôle vital pour assurer des célébrations liturgiques respectueuses et ordonnées.

S'exprimant lors de la troisième assemblée pastorale archidiocésaine à Huambo, Mgr Kiala a souligné l'importance d'une formation structurée et continue pour les servants d'autel afin d'améliorer leur service à l'Église.

« La formation des servants d'autel n'est pas une simple tâche de routine ; c'est un élément fondamental de notre liturgie », a déclaré l'archevêque catholique angolais lors de son discours du mardi 3 décembre.

Il a ajouté : « Les servants d'autel jouent un rôle essentiel dans la vie de l'Église, en particulier lors des célébrations eucharistiques, et leur préparation doit être abordée avec le sérieux qu'elle exige ».

L'Ordinaire de Malanje, qui préside également la Commission nationale pour la liturgie de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé e Príncipe (CEAST), a exhorté les diocèses et les paroisses à intensifier leurs efforts pour offrir une formation complète aux servants d'autel et à toutes les personnes impliquées dans les activités liturgiques.

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« Il est essentiel que l'Église investisse dans la formation continue pour s'assurer que nos célébrations sont dignes et bien organisées. Il ne s'agit pas simplement d'une question de tradition, mais de nourrir la foi et l'unité de l'Église », a-t-il déclaré.

Le chef de l'Église catholique, qui a commencé son ministère épiscopal en août 2013 en tant qu'évêque du diocèse angolais de Sumbe, a souligné la nécessité de combler les lacunes dans la mise en œuvre du statut national des servants d'autel, approuvé en 2020 par le CEAST, notant que la diffusion et la compréhension insuffisantes des lignes directrices entravent leur efficacité.

« Sans connaissance de ces règlements, comment pouvons-nous guider efficacement les servants d'autel ? Ce manque de sensibilisation est un obstacle important au progrès », a déclaré Mgr Kiala.

Il s'est ensuite inquiété du manque de formation dans de nombreuses paroisses, une situation qui, selon lui, laisse souvent les servants d'autel sans préparation.

Il a relevé des cas où, dans certains endroits, les servants d'autel sont laissés à l'improvisation pendant les célébrations liturgiques, une situation qui, selon lui, peut nuire à la qualité et à la solennité de l'office.

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Le chef de l'Église catholique a pointé du doigt le manque de compétences techniques, de supervision et de conseils de la part des chefs de paroisse et des prêtres.

Pour relever ces défis, Mgr Kiala a proposé d'organiser des camps et des sessions de formation diocésains et nationaux pour les servants d'autel.

« Ces rencontres peuvent offrir des opportunités de formation pour préparer les jeunes à leur rôle à l'autel et les intégrer plus pleinement dans la vie de l'Église », a-t-il déclaré, décrivant de telles initiatives comme “indispensables pour renforcer les compétences et le dévouement”.

Il a également plaidé en faveur de l'inclusion, appelant à l'admission des garçons et des filles comme servants d'autel.

« L'Église ne peut pas se permettre de faire de la discrimination fondée sur le sexe. Les filles ont la même vocation à servir l'autel que les garçons, et cette inclusion reflète l'unité et l'ouverture de l'Église », a déclaré l'archevêque de Malanje depuis son installation en novembre 2021.

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Abordant la question de la tenue liturgique, l'archevêque angolais a critiqué l'utilisation de vêtements inappropriés par certains servants d'autel, ce qui, selon lui, diminue la dignité de leur rôle.

« Les paroisses doivent veiller à ce que les servants d'autel portent des vêtements appropriés, conformes aux normes liturgiques. Ces vêtements doivent rester la propriété de la paroisse, et non des effets personnels, afin de préserver l'unité et l'identité de l'Église », a-t-il conseillé.

Mgr Kiala a également souligné le rôle essentiel du maître de cérémonie pour assurer l'ordre et le décorum liturgiques, en insistant sur la nécessité d'une formation spécifique pour cette fonction.

« Un maître de cérémonie bien formé veille à ce que les célébrations se déroulent dans la dignité, la structure et le respect du temps », a-t-il noté.

Il a exhorté les agents pastoraux à renouveler leur engagement en faveur de la formation liturgique des servants d'autel et à en faire une priorité à tous les niveaux de l'Église.

« Nos efforts d'aujourd'hui façonneront la vie liturgique de l'Église pour les générations à venir. Veillons à ce que ceux qui servent l'autel soient bien préparés à le faire avec révérence et dévouement », a déclaré Mgr Kiala.

João Vissesse