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Le Nonce au Ghana salue l'atelier de Caritas sur la gestion des risques de catastrophes comme une «incarnation pratique»

Le Nonce apostolique au Ghana a félicité Caritas Ghana pour l'organisation d'un atelier communautaire sur la gestion des risques de catastrophe, décrivant l'initiative comme une « incarnation pratique » de l'appel du Pape François à sauvegarder la planète.

Mgr Julien Kaboré, qui s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier de formation des formateurs de trois jours, a souligné l'importance d'intégrer les principes de l'écologie intégrale, tels que décrits dans l'encyclique Laudato Si du Pape François, dans les efforts de gestion des risques de catastrophe.

« Les catastrophes, qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme, représentent de graves défis pour les communautés du monde entier, en particulier en Afrique, où les vulnérabilités sont souvent amplifiées par la pauvreté, la dégradation de l'environnement et les inégalités sociales », a déclaré Mgr Kaboré lors de l'événement qui s'est tenu à l'Institut ghanéen pour la gestion et l'administration publique (GIMPA).

Il a ajouté : « Le pape François nous rappelle, dans la lettre encyclique Laudato Si, que nous ne sommes pas impuissants face à ces défis. Il s'agit plutôt d'un appel à agir avec courage et créativité, en travaillant ensemble à la protection de notre maison commune et au maintien de la dignité ».

« Cet atelier est une incarnation pratique de cet appel, car il vise à donner aux responsables des organisations Caritas les moyens d'élaborer des stratégies axées sur la santé communautaire pour la préparation et l'intervention en cas de catastrophe », a-t-il déclaré.

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En donnant aux communautés les moyens de prendre en charge leur sécurité et leur résilience, le représentant papal burkinabé a affirmé que les membres de Caritas « vivent la mission de solidarité, de subsidiarité et de compassion de l'Eglise ».

Organisé par Caritas Ghana, l'atelier a réuni des responsables d'église, des animateurs et des participants pour renforcer les stratégies de lutte contre les vulnérabilités aux catastrophes dans les communautés africaines.

Dans ses remarques du 2 décembre, Mgr Kaboré a déclaré que l'atelier s'inscrivait dans des cadres mondiaux et régionaux plus larges, notamment la campagne Together We de Caritas Internationalis sur l'écologie intégrale, le Cadre stratégique de Caritas Afrique (2024-2030) et le Plan de gestion des catastrophes de l'Union africaine.

Il a déclaré que ces alignements soulignent l'engagement de l'Eglise à collaborer avec la société civile, les gouvernements et les autres parties prenantes pour le bien commun.

Le nonce a encouragé les participants à l'atelier de trois jours à aborder leur tâche avec une expertise technique et une perspective pastorale. « La gestion des risques de catastrophe consiste à redonner espoir et dignité aux personnes les plus touchées », a-t-il déclaré.

Plus en Afrique

Il a félicité Caritas Afrique et Caritas Ghana pour l'organisation de l'atelier, le décrivant comme une initiative vitale qui place le bien de l'humanité et de la planète au centre de ses objectifs.

Mgr Kaboré a prié pour le succès de l'atelier et a exhorté les participants à faire fructifier leurs discussions pour le bien du plus grand nombre. Il a réaffirmé le soutien du Saint-Siège à de telles initiatives et a appelé à une responsabilité collective dans la protection de la terre.

Dans son discours d'ouverture, Mgr Pierre Cibambo, Président de Caritas Afrique, a expliqué la mission et la responsabilité de Caritas en tant qu'instrument de pastorale sociale de l'Eglise. « Nous sommes Caritas, un instrument de pastorale sociale de l'Eglise et une dimension indispensable de sa mission d'évangélisation », a déclaré Mgr Cibambo.

Il a souligné le rôle de l'organisation qui consiste à aider les évêques dans leur ministère de la charité, à s'occuper des plus pauvres et des plus nécessiteux, à répondre aux urgences humanitaires et à promouvoir la charité et la justice à la lumière de l'Evangile et des enseignements catholiques.

Mgr Cibambo a souligné l'importance de l'atelier, « une occasion en or d'accroître la sensibilisation et de renforcer les capacités » pour remplir la mission de Caritas.

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Il a souligné l'importance de la responsabilité envers les personnes desservies, les sympathisants, l'Eglise et Dieu qui, selon lui, entend « le cri des pauvres et le cri de la terre ».

Mgr Cibambo a déclaré que la réflexion et le partage sur la réduction des risques menée par les communautés lors d'un tel atelier « nous aident à devenir davantage ce que nous nous efforçons d'être : une organisation ecclésiale avec une présence capillaire dans les communautés, mue par la foi et la compassion ».

Il a insisté sur les principes de la dignité humaine, de la recherche du bien commun, de la participation et de la subsidiarité, rappelant aux participants que l'autonomisation des communautés commence à la base.

Silas Isenjia