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Les évêques catholiques d'Ouganda exhortent à renforcer « la famille en tant que noyau de la société et de l'Église »

Les membres de la Conférence épiscopale d'Ouganda (UEC) appellent les chrétiens à réfléchir à la centralité de l'institution de la famille, qu'ils qualifient de « noyau de la société et de l'Église ».

Dans leur message de Noël publié le 22 décembre, les membres de l'UEC exhortent les chrétiens à renforcer l'institution de la famille, en s'inspirant de la Sainte Famille composée de Jésus, Marie et Jésus.

« Nous vous invitons, en particulier pendant cette période de Noël, à réfléchir et à vous concentrer sur le renforcement de la famille en tant que noyau de la société et de l'Église, en imitant la Sainte Famille de Nazareth, modèle de paix, d'amour et de service », affirment-ils.

« Noël est une occasion importante pour nous, chrétiens, de revivre notre rencontre avec Dieu à travers le mystère de l'incarnation », rappellent les responsables de l'Église catholique dans la déclaration de quatre pages que le président de l'UEC, Mgr Joseph Anthony Zziwa, du diocèse ougandais de Kiyinda Mityana, a signée.

Pour souligner l'importance de la Sainte Famille pour les disciples du Christ, les évêques catholiques ougandais insistent sur le mystère de l'incarnation.

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« Jésus est né et a vécu dans une famille concrète, acceptant tous ses traits caractéristiques, et a conféré la plus haute dignité à l'institution du mariage, en en faisant un sacrement de la nouvelle alliance », affirment les membres de l'UEC.

Ils citent l'exhortation apostolique post-synodale du pape François de mars 2016 sur l'amour dans la famille, Amoris Laetitia (« La joie de l'amour »), qui dit : « Le couple qui aime et engendre la vie est une véritable icône vivante, capable de révéler le Dieu Créateur et Sauveur. »

Dans leur déclaration, les évêques catholiques d'Ouganda se disent conscients des défis auxquels les familles sont confrontées aujourd'hui dans le contexte de la modernité, des progrès technologiques et des difficultés économiques, qui, selon eux, ont mis à rude épreuve la vie familiale.

Selon les membres de l'UEC, les familles sont également confrontées à l'augmentation du coût de la vie, à un accès limité à l'éducation et aux soins de santé, à des conflits violents, à des divisions politiques, à une orientation parentale inadéquate, à la maltraitance des enfants, au chômage des jeunes, à une pauvreté généralisée et à des conceptions déformées de la sexualité humaine, pour ne citer que quelques exemples.

« De nombreuses familles se désintègrent sous le poids de ces défis, laissant les enfants avec moins d'options de soutien et d'éducation parentale », déplorent-ils, et plaident en faveur d'une approche collective pour relever les défis contemporains.

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Les dirigeants de l'Église catholique appellent les responsables gouvernementaux concernés à appliquer les lois qui protègent les valeurs familiales, notamment l'article 31 de la Constitution ougandaise, qui, selon eux, garantit le droit de se marier conformément aux différentes lois sur le mariage destinées à stabiliser la société.

Les membres de l'UEC mettent en garde contre l'adoption de lois qui portent atteinte aux valeurs fondamentales de la famille.

Dans leur message de Noël, les membres de l'UEC encouragent également la prière et l'action pour relever les défis sociaux, politiques et économiques du pays. Ils affirment que Noël est « l'occasion idéale de confier ces situations à Dieu et de redoubler d'efforts pour construire une société unie et pacifique ».

Silas Isenjia