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La fête de la Sainte Famille met en lumière le plan de Dieu pour le mariage et la vie domestique

Dimanche 29 décembre est la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Lectures de la messe : Siracide 3, 2-6.12-14 ou 1 Samuel 1, 20-22.24-28 ; Psaume 127 (128), 1-2.3.4-5 ou Psaume 83 (84), 2-3.5-6.9-10 ; Colossiens 3, 12-21 ou 3, 12-17 ou 1 Jean 3, 1-2.21-24 ; Luc 2, 41-52.

L'Église nous invite à réfléchir sur la vie familiale au cœur de l’Octave de Noël.

Les lectures offrent une vision biblique de la famille :

  • Un père honoré par ses enfants (Siracide 3, 2) ;
  • Une épouse et mère qui soutient son mari et son autorité (Colossiens 3, 20-21) ;
  • Un mari qui soutient, aime et encourage son épouse (Colossiens 3, 20-21) ;
  • Une mère ayant autorité sur ses enfants (Siracide 3, 2) ;
  • Des enfants qui honorent et obéissent à leurs parents (Éphésiens 6, 1 et suivants) ;
  • Une structure familiale qui aide les enfants à grandir en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et les hommes (Luc 2, 45.51) ;
  • Un père, une mère et des enfants qui se respectent et se soutiennent mutuellement dans leurs rôles et devoirs respectifs (Éphésiens 5, 17 et suivants).

La structure de base pour la famille selon Dieu est celle d’un homme qui aime sa femme et d’une femme qui aime son mari. Dans cette union stable, durable et fidèle de soutien mutuel et d’amour, ils sont ouverts à la vie et élèvent leurs enfants dans la sainte crainte du Seigneur.

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À cela s’ajoute la description principale du livre de la Genèse, qui établit le mariage :
Un homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair (Genèse 2, 24).

À ce premier couple, Dieu a donné le mandat :
Soyez féconds et multipliez-vous (Genèse 1, 22).

Cependant, presque toutes ces dispositions sont aujourd’hui attaquées d’une manière ou d’une autre dans notre culture.

En tant qu’Église et en tant que familles catholiques, nous devons nous efforcer de reconstruire une culture où le mariage biblique est enseigné, véritablement honoré et respecté. Cela n’est pas une condamnation personnelle pour chaque personne divorcée. Mais nous ne devons pas hésiter à annoncer le plan de Dieu pour la sexualité, le mariage et la famille. Notre proclamation stratégique doit inclure ces éléments clés :

  • Il ne doit y avoir aucun rapport sexuel avant le mariage, jamais, sous aucune circonstance. L’union sexuelle est enracinée dans la procréation des enfants, et elle ne peut légitimement avoir lieu en dehors des liens du mariage. Il n’y a aucune exception à cela.
  • Les enfants méritent et ont le droit d’attendre deux parents, un père et une mère, engagés l’un envers l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Tout ce qui est en deçà de cela constitue une injustice envers les enfants.
  • Ni les unions homosexuelles ni les foyers monoparentaux ne sont des alternatives acceptables au mariage biblique. Soumettre les enfants à de tels environnements leur cause une grave injustice.
  • Le mariage concerne ce qui est le mieux pour les enfants, pas pour les adultes. Les besoins des enfants surpassent largement les préférences, les « droits » et les besoins des adultes.
  • Les couples mariés doivent apprendre à surmonter leurs différends et éviter le divorce, qui offense Dieu (Malachie 2, 16). (Apprenez-en davantage sur l’enseignement de l’Église concernant le divorce et les annulations ici.)

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Quelles que soient nos faiblesses personnelles, notre stratégie doit consister à prêcher le plan non édulcoré de Dieu pour la sexualité, le mariage et la famille à nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

Nous faisons bien de déclarer ces vérités avec confiance et avec charité (car beaucoup ont eu du mal à atteindre tous ces objectifs). Mais avec la charité, il doit également y avoir de la clarté, annonçant le beau plan de vie familiale que Dieu a donné à l’humanité.

Mgr. Charles Pope