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Le pape François prie pour les victimes alors que le bilan de l'attentat du marché de Noël allemand s'élève à cinq morts

Le pape François a exprimé samedi sa consternation face à l'attentat meurtrier perpétré sur un marché de Noël dans l'est de l'Allemagne, qui a coûté la vie à cinq personnes, dont un enfant, et fait plus de 200 blessés.

Dans un télégramme envoyé au président allemand Frank-Walter Steinmeier au nom du pontife, le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a fait part de la « proximité spirituelle » du Saint-Père avec toutes les personnes touchées par la tragédie.

Le pape « prie pour les défunts et confie le peuple au Christ, notre espérance, dont la lumière peut briller dans les ténèbres », a écrit le cardinal, exprimant sa gratitude aux secouristes qui aident les victimes dans « ce moment difficile ».

Selon les autorités, l'attentat a fait 205 victimes au total, dont quatre adultes et un enfant de neuf ans. Les autorités ont indiqué que 41 personnes avaient subi des blessures graves ou mortelles.

Le suspect, identifié comme Taleb A., un homme de 50 ans originaire d'Arabie saoudite qui avait obtenu l'asile en Allemagne en 2016, a conduit une voiture de location noire dans la foule d'un marché de Noël au cœur de Magdebourg, une ville de 240 000 habitants située à environ deux heures à l'ouest de Berlin.

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Alors que les autorités enquêtent sur l'incident en tant qu'attentat, le procureur général Horst Walter Nopens a déclaré qu'il n'était pas clair s'il s'agissait d'un acte de terrorisme, ont rapporté les médias locaux.

Le diocèse de Magdebourg a annoncé que la cathédrale Saint-Sébastien serait ouverte samedi pour la prière et la réflexion. Un service commémoratif était prévu samedi soir à la cathédrale de Magdebourg.

L'évêque de Magdebourg, Mgr Gerhard Feige, a fait une déclaration immédiatement après l'attentat de vendredi soir : « Je pense aux personnes touchées, à leurs proches et aux services d'urgence et je les associe à mes prières ».

L'évêque local a ajouté : « En particulier en ces jours et avant une fête où le message de l'amour de Dieu, de la dignité humaine et l'aspiration à un monde guéri nous touchent particulièrement, un tel acte est d'autant plus effrayant et abominable ».

Le chancelier allemand Olaf Scholz et la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser se sont rendus dans la ville pour rencontrer les autorités locales et se recueillir sur le site de l'attentat.

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Le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Georg Bätzing, a déclaré que « l'attentat de Magdebourg nous laisse sans voix. L'horreur, le chagrin et la sympathie sont ressentis aujourd'hui par de nombreuses personnes en Allemagne et dans le monde entier ».

Le suspect avait auparavant travaillé comme psychothérapeute et, selon les médias allemands, avait posté des messages de plus en plus erratiques sur les médias sociaux au cours des derniers mois, y compris des menaces d'effusion de sang et de « guerre » contre les autorités allemandes. Lors d'une interview en 2019, il s'était décrit comme un « ex-musulman ».

Selon un porte-parole de la police, les autorités avaient reçu une plainte pénale contre le suspect il y a un an. Alors qu'une intervention préventive était prévue à l'époque - une mesure destinée à lutter de manière préventive contre des crimes potentiels - celle-ci n'a apparemment jamais eu lieu.

L'attaque s'est produite à un endroit qui n'était pas protégé par des barrières en béton, qui ont été installées sur les marchés de Noël dans toute l'Allemagne à la suite de plusieurs attaques terroristes islamistes lors d'événements publics, notamment sur un marché de Noël de Berlin en 2016, qui a fait 12 morts.

AC Wimmer