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Le pape François marque la solennité de l'Immaculée Conception à Rome par une prière

Le pape François a marqué la solennité de l'Immaculée Conception par un voyage spirituel à travers Rome dimanche, en commençant par la basilique Sainte-Marie-Majeure et en continuant jusqu'à la Place d'Espagne - où il a rappelé aux fidèles que « le vrai Jubilé est à l'intérieur » - avant de rendre une visite inattendue à un tableau particulièrement cher à son cœur.

Commençant ses dévotions mariales par la basilique mariale la plus importante de Rome, le pape a prié devant l'ancienne icône « Salus Populi Romani » (protectrice du peuple romain), reprenant ainsi sa chère tradition de visiter cette image bien-aimée avant et après ses voyages internationaux.


Malgré le froid et la pluie, des milliers de fidèles se sont rassemblés dans le centre historique de Rome alors que le pape poursuivait sa longue tradition d'hommage à l'Immaculée Conception au pied de la colonne mariale, près de la Place d'Espagne.


La statue de l'Immaculée Conception, qui se trouve au sommet d'une colonne de 12 mètres de haut, a été inaugurée le 8 décembre 1857, peu après que l'Église eut proclamé la doctrine de l'Immaculée Conception de Marie. Depuis les années 1950, à commencer par le pape Pie XII en 1953, la coutume veut que les papes vénèrent la statue le jour de la fête.


À 7 heures du matin, les pompiers de Rome ont poursuivi leur propre tradition, vieille de plusieurs décennies, en montant au sommet de la statue pour déposer une couronne de fleurs sur le bras de la Vierge. Ce geste rend hommage à leurs 220 collègues qui ont participé à l'inauguration du monument il y a plus de 166 ans.

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Dans sa prière sur la Place d'Espagne, François a souligné l'importance de la préparation de Rome pour l'année jubilaire 2025, qu'il inaugurera la veille de Noël en ouvrant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre.

« Rome est vivante, elle se renouvelle
Le pape a noté que si les nombreux projets de construction de Rome en vue de l'année jubilaire causent « quelques désagréments », ils sont aussi « un signe que Rome est vivante, qu'elle se renouvelle, qu'elle essaie de s'adapter aux besoins, d'être plus accueillante et plus fonctionnelle ».

« Parce que, sans le vouloir, note François dans sa prière, nous risquons d'être totalement pris par l'organisation, par les choses à faire, et alors la grâce de l'Année Sainte, qui est un temps de renaissance spirituelle, de pardon et de libération sociale, cette grâce jubilaire peut mal venir, peut être un peu étouffée. »

« Mais ton regard maternel voit au-delà », a prié le pape devant la statue. « Et il me semble entendre ta voix qui, avec sagesse, nous dit : Mes enfants, ces travaux sont bons, mais soyez attentifs : n'oubliez pas les chantiers de l'âme ! Le vrai Jubilé n'est pas à l'extérieur, il est à l'intérieur : à l'intérieur de vous, à l'intérieur des cœurs, à l'intérieur des relations familiales et sociales ».

L'année jubilaire 2025, placée sous le signe de l'espérance, débutera le 24 décembre 2024 avec l'ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre.

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Après la célébration mariale, François a fait une halte inattendue au musée du Corso, où il a vu la « Crucifixion blanche » de Marc Chagall.

L'œuvre, qui représente la crucifixion du Christ sur fond de souffrance juive, associe l'imagerie religieuse au contexte historique. Prêtée par l'Art Institute of Chicago, elle est actuellement exposée dans le cadre d'une série d'événements culturels précédant l'année jubilaire.

AC Wimmer