Nigéria : après une bousculade mortelle, un archevêque catholique exhorte à agir contre la faim

« Avec les promesses faites par le président Bola Tinubu, nous espérons que ces défis seront relevés efficacement et que nous ne verrons jamais les Nigérians se démener pour trouver de la nourriture, chercher de la nourriture dans les poubelles, ou même aller chercher des choses là où ils ne devraient pas aller et mourir dans le processus », a-t-il déclaré.

Le président Tinubu, a déclaré Mgr Kaigama, « est conscient des problèmes alimentaires, de la crise économique et des difficultés qui existent partout. Et il promet quelque chose de mieux cette année. Alors, voyons ce qui va se passer ».

Le chef de l'Église catholique, qui a commencé son ministère épiscopal en avril 1995 en tant qu'évêque du diocèse de Jalingo au Nigeria, a appelé à un effort commun impliquant le gouvernement, le secteur privé et les organisations confessionnelles pour s'attaquer aux causes profondes de la faim et de la pauvreté.

« Nous devons travailler ensemble pour libérer le Nigeria du carcan de la pauvreté et de la misère sociale », a-t-il déclaré.

Mgr Kaigama a lancé un appel à la patience et à la prière et a salué la résilience des Nigérians face aux défis.

« Les Nigérians sont des personnes résilientes. Nous souffrons et pourtant nous continuons à sourire », a-t-il déclaré.

L'archevêque catholique nigérian a critiqué la tendance des responsables gouvernementaux à rationaliser les échecs plutôt que d'en assumer la responsabilité.

Se référant à l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique, Mgr Kaigama a encouragé les catholiques à participer activement aux célébrations. « Que chaque catholique fasse quelque chose et nous célébrerons l'Année de l'espoir avec beaucoup d'espoir », a-t-il déclaré, faisant allusion au thème de l'initiative que le pape François a officiellement lancée la veille de Noël, “Pèlerins de l'espoir”.

« Nous appelons à la patience et à la prière, et nous espérons que les choses se passeront bien », a-t-il déclaré à ACI Afrique lors de l'entretien du 1er janvier.