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L'Église catholique d'Éthiopie entame la période de Noël en lançant des appels à la paix et à la proximité de Dieu

Noël est l'occasion de se rapprocher de Dieu, a déclaré le cardinal Berhaneyesus Demerew Souraphiel, de l'archidiocèse catholique éthiopien d'Addis-Abeba, et a exhorté les Éthiopiens à créer un environnement où règnent la justice et la paix.

Dans son message de Noël, qui précède les célébrations organisées en Éthiopie chaque 7 janvier, le cardinal Souraphiel souligne le rôle central de la paix dans la naissance de Jésus, en déclarant : « Lorsque notre sauveur Jésus-Christ est né, la bonne nouvelle de la “paix sur terre” a mis en évidence l'importance de la paix ».

Toutefois, le membre éthiopien de la Congrégation de la Mission (Vincentiens/CM) ajoute que « les êtres humains peuvent vivre en paix dans le monde, non pas par la force, mais en faisant la justice et d'autres actions qui peuvent créer la paix ».

Il note que Dieu a voulu que les êtres humains vivent dans la paix et le bonheur.

« L'Église prie chaque jour pour que la mission du mal et de la haine disparaisse de notre pays et que notre pays soit béni », implore l'ordinaire local d'Addis-Abeba, également président de la Conférence des évêques catholiques d'Éthiopie (CBCE). “Que le Dieu de la paix donne à notre pays sa paix, son amour et son unité afin que la misère et la souffrance, la guerre et la migration disparaissent du pays et que la paix et l'amour se répandent parmi notre peuple”.

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Il appelle les Éthiopiens à prier pour les personnes qui fêtent leur anniversaire dans des conditions difficiles. Il se souvient en particulier des citoyens éthiopiens qui vivent dans des situations périlleuses au Myanmar, où ils se rendent à la recherche d'un emploi.

« En cette période où nous célébrons la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, il est important de prier pour ceux qui fêtent leur anniversaire dans des conditions inconfortables. En particulier au Myanmar, notre Église nous appelle à penser aux jeunes qui ont quitté leur pays pour travailler au profit de leur pays », déclare le cardinal Souraphiel.

En outre, poursuit-il, « je voudrais vous rappeler que les croyants qui ont le virus du VIH dans le sang et qui suivent un traitement spirituel et scientifique ensemble sont soutenus par la foi. Je voudrais dire que nous ne devrions pas faire de discrimination à l'égard de ceux qui ont le virus dans le sang ».

Selon le cardinal éthiopien, qui a commencé son ministère épiscopal à Addis-Abeba en janvier 1998, Noël est une fête qu'il vaut mieux passer à aider ceux qui sont dans le besoin.

Dans sa prière, le cardinal implore : « Que Dieu donne la paix et le calme à ceux qui sont en difficulté ; que Dieu réconforte ceux qui sont en diaspora, loin de leur pays et de leur maison ; que Dieu pense à ceux qui sont en prison ; que nous réconfortions ceux qui sont tristes ; que nous encouragions les enfants qui ont perdu leurs parents ; que Dieu accueille les morts dans son royaume ».

Plus en Afrique

L'Ordinaire local d'Addis-Abeba rappelle au peuple de Dieu en Éthiopie le pouvoir de l'enfant Jésus de guérir les blessures subies dans le passé.

Il rappelle au peuple de Dieu de la Corne de l'Afrique de renoncer à ses inquiétudes quant à l'avenir, en disant : « Il y a des choses qui nous mettent en colère à cause du passé. Il y a des choses à regretter. De plus, les temps à venir peuvent nous effrayer ou nous mettre en garde. Celui qui nous réconforte dans ces moments-là, c'est celui dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. »

« Celui que nous fêtons est notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, parce qu'il est celui qui nous sauve des regrets du passé et guérit nos blessures. De même, celui qui nous sauve des soucis de l'avenir est celui avec qui nous célébrons son anniversaire aujourd'hui », déclare le cardinal.

« Celui qui nous sauve et nous réconforte, c'est l'enfant Jésus », ajoute-t-il dans son message de Noël.

Le cardinal Souraphiel poursuit en mettant en garde contre la tentation de compter sur ses propres forces : « À notre époque, les hommes pensent qu'ils peuvent accomplir beaucoup de choses sans Dieu. Mais à cause de cela, ils sont consumés par les ténèbres et les idées destructrices. Ils perdent le sens de la vie.

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Le cardinal observe la tendance des gens à « remplacer la paix qu'ils ont perdue » par des choses matérielles, recherchant ainsi le pouvoir, le respect et le confort plutôt que la dignité humaine.

Selon lui, Noël est un témoignage suffisant que les humains ont été créés pour le vrai bonheur et la vie éternelle.

« Le Seigneur, source de bonheur, est né pour nous donner de bonnes nouvelles de bonheur et pour détruire notre solitude. La lumière qui dissipe nos ténèbres est née, la sagesse qui dissipe notre ignorance est née. Le Seigneur est né pour nous donner la vie et nous sauver de l'égoïsme. L'Emmanuel est né pour dissiper nos peurs », déclare le cardinal.

Il ajoute : « Ouvrons nos portes et nos fenêtres pour que ces bonnes nouvelles réconfortent nos familles ».

« Que cet anniversaire soit le jour où nous nous rapprochons de Dieu. Réalisons que le vrai bonheur vient de Dieu », déclare le cardinal Souraphiel.

Agnes Aineah