Le sous-secrétaire du dicastère pour les églises orientales se voit attribuer le siège titulaire d'Aquae en Mauritanie

Les sièges titulaires sont des sièges épiscopaux ayant existé par le passé, mais qui ne fonctionnent plus en tant que tels en raison de circonstances historiques, comme des changements démographiques de population catholique ou chrétienne, ou des suppressions.

Selon Catholic Culture, les sièges titulaires sont « quelque deux mille anciens diocèses et archidiocèses catholiques dont les titres sont désormais attribués aux évêques n’occupant pas de sièges résidentiels », tels que les évêques auxiliaires, les évêques coadjuteurs, les vicaires apostoliques ainsi que les « fonctionnaires de la Curie romaine ».

Ces territoires, souvent situés en Asie Mineure, en Afrique du Nord, dans les Balkans et certaines régions d’Europe comme la Grèce, sont devenus des sièges éteints après la destruction des Églises de ces régions par les musulmans, explique Catholic Culture. Ces sièges épiscopaux ont donc été dissous ou absorbés par des diocèses et archidiocèses existants.

Historiquement, on désignait ces territoires par l’expression in partibus infidelium, signifiant « dans les terres des infidèles/non-croyants ». Afin de mieux refléter leur statut honorifique, le Pape Léon XIII a changé cette terminologie en « sièges titulaires » en 1882.

Les dirigeants ecclésiastiques investis de sièges titulaires ont pour devoir de maintenir un lien historique et spirituel avec leurs sièges respectifs. Cette pratique met en valeur la continuité de l’Église et l’honneur qu’elle rend à ces sièges titulaires.