«Ne laissez pas la politique nous diviser» : Un archevêque à la fin de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens

Réfléchissant à la nécessité d'échanges interconfessionnels, l'archevêque d'Abuja a proposé un format plus interactif pour les futures rencontres.

« L'année prochaine, au lieu de sermons, j'aimerais entendre des témoignages de différents groupes d'églises », a-t-il suggéré.

Il a cité la célébration par l'Église catholique du Dimanche de la Parole de Dieu comme exemple pour contrer les idées fausses selon lesquelles les catholiques ne s'engagent pas avec les Écritures.

La réflexion de Mgr Kaigama s'est également concentrée sur l'eschatologie et l'importance de vivre avec une perspective éternelle.

« Le royaume de Dieu est à la fois présent et encore à venir », a-t-il déclaré, exhortant les chrétiens à vivre en tant que « citoyens actifs » du royaume de Dieu en pratiquant la justice, la paix et la joie dans l'Esprit Saint.

Il a en outre défié les chrétiens de réfléchir à leur engagement en tant que disciples.

« Il ne suffit pas d'être un simple suiveur du Christ », a affirmé Mgr Kaigama, posant la question : « Êtes-vous un chrétien curieux, venant à l'église par simple curiosité ? Ou êtes-vous un véritable disciple, un étudiant désireux d'apprendre et de rester avec Jésus ? Si vous voulez être membre de ce royaume, vous devez être un disciple. »

Le président de la CAN du chapitre d'Abuja, le révérend Timothy Amakom, a réfléchi sur la manière dont les engagements interconfessionnels, tels que les visites dans différentes églises, ont favorisé une meilleure compréhension entre les chrétiens au Nigeria.

Il a identifié la désunion comme l'un des plus grands défis auxquels sont confrontés les chrétiens nigérians, déclarant : « C'est pourquoi nous essayons de nous rassembler afin de répondre à la prière de Jésus-Christ dans Jean 17:21, où Il a prié pour que nous soyons tous un. »

« Dans le passé, les gens se condamnaient les uns les autres, mais aujourd'hui, nous comblons le fossé. Nous nous réunissons maintenant pour nous voir comme un seul peuple », a-t-il affirmé.

Le révérend Amakom a également abordé la persécution croissante des chrétiens au Nigeria.

« Nous prenons des mesures, en nous rendant dans ces régions, en rencontrant les gouverneurs d'État et les parties prenantes concernées pour discuter de la Constitution nigériane, qui garantit la liberté de culte », a-t-il déclaré, ajoutant que la CAN travaille sur des stratégies pour garantir que les chrétiens puissent pratiquer librement leur foi dans toutes les régions du Nigeria, en particulier dans les zones traditionnellement considérées comme hostiles aux chrétiens.