Mgr Mpako aurait exhorté le clergé de la région SACBC à trouver la motivation nécessaire pour mettre en œuvre le synode sur la synodalité, en recommandant que chaque diocèse mette en place une équipe pour diriger le processus.
« La SACBC ne peut pas mettre en œuvre les recommandations, mais s'appuiera sur les évêques et les diocèses locaux pour réussir. Notre rôle est d'animer et, le cas échéant, de proposer des ateliers », a-t-il déclaré dans le rapport du père Sebothoma du 28 janvier.
L'archevêque catholique de Pretoria aurait noté que les recommandations et les propositions du Synode doivent être mises en œuvre au niveau de l'église locale.
« Le Vatican supervise et anime la mise en œuvre globale, mais chaque paroisse, petite communauté chrétienne et sodalité doit relever le défi. Nos prêtres, en tant que catalyseurs, doivent diriger et permettre aux fidèles de s'engager pleinement dans cette mission », a-t-il déclaré.
Lors de l'assemblée plénière, les évêques catholiques du Botswana, de l'Eswatini et de l'Afrique du Sud auraient également discuté longuement d'autres questions telles que la place de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux dans la région, le rôle des médias catholiques, la jeunesse et l'année jubilaire 2025 de l'Église, ainsi que l'importance des missionnaires numériques et de la justice sociale dans la région.
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En ce qui concerne l'œcuménisme et le dialogue interreligieux, les membres de la SACBC auraient affirmé qu'ils reconnaissaient l'importance de la formation continue et de l'éducation, tout en reconnaissant les défis tels que la préservation de l'identité et les tensions historiques.
Le cardinal Brislin a reconnu que la société sud-africaine reste marquée par la ségrégation raciale et ethnique, et a exhorté l'Église à promouvoir un esprit d'unité et d'entraide, selon le rapport rédigé par le père Sebothoma.
L'Ordinaire de l'archidiocèse catholique de Johannesburg aurait également fait l'éloge du service des médias catholiques, appelant à une plus grande collaboration tout en respectant la diversité des identités et des visions. « L'année jubilaire nous offre l'occasion de travailler ensemble et d'apporter de l'espoir tout en nous stimulant mutuellement de manière constructive », aurait-il déclaré.
Le cardinal Brislin aurait souligné l'importance des missionnaires numériques, exhortant à investir dans des programmes qui permettent aux jeunes d'évangéliser par le biais des médias sociaux. Il aurait déclaré : « Nous devons formaliser et développer des programmes structurés pour les missionnaires numériques ».
Le cardinal le plus récent d'Afrique du Sud, qui a commencé son ministère épiscopal en janvier 2007, aurait confirmé le soutien de la SACBC à une mini-Journée mondiale de la jeunesse, reconnaissant le fardeau financier des événements précédents tels que celui de Durban.
Réitérant l'appréciation du cardinal pour les progrès réalisés par les jeunes dans la région SACBC, Mgr Mpako a exprimé son admiration pour la Commission de la jeunesse de l'archidiocèse de Pretoria, qui, selon lui, a développé de manière indépendante un programme de jeunesse pour l'Année jubilaire et organisé un voyage à Rome.
« Trente-six jeunes ont déjà réservé leurs billets et leur hébergement, et ils ont invité d'autres jeunes de différents diocèses à les rejoindre », a déclaré Mgr Mpako dans le rapport du 28 janvier du père Sebothoma, qui a exhorté toutes les églises locales à encourager la participation des jeunes.
L'archevêque catholique sud-africain aurait suggéré aux membres de la SACBC d'explorer les moyens de soutenir cet effort au niveau de la conférence.