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Les communicateurs catholiques « doivent » s'aligner sur la vérité, déclare un évêque d'Angola

Mgr Maurício Agostinho Camuto, évêque du diocèse catholique de Caxito en Angola. Crédit : ACI Afrique Mgr Maurício Agostinho Camuto, évêque du diocèse catholique de Caxito en Angola. Crédit : ACI Afrique

Les communicateurs catholiques et les praticiens des médias ont le devoir de rechercher la vérité dans leurs efforts de collecte et de diffusion de l'information, a déclaré l'Ordinaire local du diocèse catholique angolais de Caxito.

Dans un entretien avec ACI Africa à Rome, Mgr Maurício Agostinho Camuto s'est exprimé sur la première série d'activités marquant l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique au Vatican, le jubilé du monde de la communication.

« Le plus grand communicateur a été Jésus lui-même ; il était le plus grand communicateur », a déclaré Mgr Camuto, ajoutant que les chrétiens, en tant que ses disciples, deviennent des communicateurs selon son exemple.

Selon le membre angolais de la Congrégation du Saint-Esprit (CSSp./Holy Ghost Fathers/Spiritans), les communicateurs catholiques « doivent » aligner leur collecte et leur distribution d'informations sur Jésus-Christ, qui s'est identifié comme le chemin, la vérité et la vie.

« Ce qui doit guider la communication, c'est la Vérité », a souligné Mgr Camuto lors de l'entretien du 26 janvier à Rome.

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Lorsqu'un communicateur catholique est guidé par la Vérité, a-t-il expliqué, « ce qu'il annonce dans son message devient quelque chose de bon pour les gens ». La communication a cette caractéristique très importante, et les communicateurs doivent y prêter attention ».

Lorsque la communication est alignée sur la Vérité, a souligné Mgr Camuto, le communicateur devient porteur de « joie, de paix ; (il) peut aider les gens à sortir de la pauvreté, à sortir de la misère. Telle est l'importance de la communication ».

« Aujourd'hui, l'information doit aider la société à se développer, elle doit aider les gens à sortir des mauvaises conditions de vie. C'est pourquoi la communication est très importante et bonne dans un pays, dans une société », a-t-il ajouté.

Un échantillon représentatif de communicateurs catholiques, de journalistes et de professionnels des médias se réunit à Rome à l'occasion de plusieurs conférences organisées dans le cadre de l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique.

Parmi ces conférences figurent le séminaire professionnel biennal pour les bureaux de communication de l'Église, organisé du 22 au 24 janvier par l'Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome en collaboration avec le réseau de télévision EWTN (Eternal Word Television Network), la conférence jubilaire mondiale avec les religieuses, les 22 et 23 janvier, et le jubilé du monde de la communication, les 24 et 26 janvier.

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Les participants à la Conférence internationale des communicateurs institutionnels catholiques, qui comprennent les présidents des commissions épiscopales de communication et les directeurs des bureaux nationaux de communication des conférences épiscopales catholiques, se sont réunis à huis clos du 27 au 29 janvier.

Dans une interview accordée à ACI Afrique en marge du séminaire professionnel pour les bureaux de communication de l'Église, le père Joel Nkongolo de la Congrégation des Fils Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie (CMF), qui coordonne la communication dans son Ordre religieux depuis Rome, a mis au défi les dirigeants de l'Église catholique d'Afrique d'augmenter le budget de l'évangélisation numérique.

Les évêques catholiques d'Afrique et ceux qui dirigent les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique (ICLSAL) sur le continent, a déclaré le Père Nkongolo, « doivent savoir » que les médias numériques offrent des opportunités pour atteindre une congrégation significative « aujourd'hui et qu'ils ne peuvent pas être négligés ou sous-estimés ».

Lors de l'entretien du 26 janvier avec ACI Africa à Rome, Mgr Camuto a reconnu la nécessité pour les dirigeants de l'Église catholique en Afrique d'investir dans l'évangélisation numérique.

Il a reconnu les lacunes dans les efforts de l'Église angolaise pour évangéliser par les moyens de communication, y compris les limitations d'infrastructure et les lignes budgétaires limitées qui posent un défi pour soutenir le personnel des médias de l'Église catholique.

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« Dans mon diocèse, je suis toujours inquiet à ce sujet », a déclaré l'Ordinaire local du diocèse de Caxito depuis sa consécration épiscopale en août 2020, se référant au défi de soutenir l'évangélisation à travers les moyens de communication.

« Le problème est que nous n'avons pas beaucoup d'argent ; nous n'avons pas beaucoup de ressources », a-t-il dit à propos de la station de radio diocésaine, ajoutant qu'il a sollicité des fonds sous forme de dons.

« Nous lançons des appels aux dons. Oui, il y a des gens qui contribuent ; il y a des gens qui font des dons, mais nous avons besoin de plus. Nous avons besoin d'encore plus parce que nous devons aussi penser à la rémunération des journalistes », a déclaré l'évêque spiritain angolais.

Dans l'interview du 26 janvier, Mgr Camuto s'est exprimé sur l'affirmation selon laquelle l'Afrique est l'espoir du catholicisme.

« Je pense que c'est Dieu lui-même qui guide l'histoire de l'humanité, l'histoire de l'Église et l'histoire de l'évangélisation. Auparavant, l'Occident fournissait les missionnaires, qui venaient en Afrique pour évangéliser. Aujourd'hui, nous constatons que les Occidentaux ont abandonné leur foi », a-t-il déclaré.

L'évêque spiritain angolais a exprimé l'espoir que l'Occident aura l'humilité d'accepter les natifs d'Afrique parmi eux en tant qu'évangélisateurs. « Aujourd'hui, ils doivent certainement ouvrir les portes de leurs églises pour que les Africains viennent les évangéliser », a déclaré Mgr Camuto à ACI Afrique lors de l'entretien du 26 janvier.

ACI Afrique