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L'histoire méconnue de la tentative de meurtre de Don Bosco par les francs-maçons

L’histoire rappelle combien les francs-maçons détestaient saint Jean Bosco, fondateur des salésiens — dont l’Église catholique célèbre la fête le 31 janvier —, mais leurs tentatives de l’assassiner sont moins connues.

Les deux tentatives d’assassinat ordonnées par les francs-maçons contre Bosco sont rapportées dans Les Mémoires biographiques de Don Bosco et ont été relatées dans le numéro du 1er juin 1980 du Bulletin salésien, la publication officielle de la Famille salésienne.

Selon ces récits, un ancien élève de Bosco nommé Alessandro Dasso se présenta à la porterie à la fin du mois de juin 1880, demandant à parler au prêtre.

« Ses yeux étaient remplis d’angoisse », rapporte le récit. « Don Bosco le reçut avec sa bienveillance habituelle », mais face à « l’agitation croissante » du jeune homme, le fondateur de la famille salésienne lui demanda : « Que veux-tu de moi ? Parle ! Tu sais que Don Bosco t’aime. »

À ces mots, Dasso « tomba à genoux, éclata en sanglots » et révéla la vérité.

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Selon l’histoire, le jeune homme était franc-maçon et le groupe avait condamné Don Bosco à mort. Douze noms avaient été tirés au sort pour exécuter l’ordre.

Dasso déclara à Don Bosco : « C’est moi qui devais être le premier, moi seul ! Et c’est pour cela que je suis venu ! Je ne le ferai jamais. Je vais attirer sur moi la vengeance des autres ; révéler ce secret, c’est ma mort, je sais que je suis perdu. Mais tuer Don Bosco, jamais ! »

Après avoir avoué sa mission, le jeune homme jeta au sol l’arme qu’il dissimulait.

Malgré les tentatives de Bosco pour le consoler, le jeune homme quitta précipitamment la maison. Le 23 juin, Dasso tenta de mettre fin à ses jours en se jetant dans le fleuve Pô, mais il fut sauvé de justesse par des policiers.

Quelque temps plus tard, Bosco l’aida à fuir l’Italie, et il vécut caché « jusqu’à la fin de ses jours », selon le récit salésien.

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Quelques mois plus tard, en décembre 1880, un autre jeune homme vint lui rendre visite.

L’« éclat sinistre » dans les yeux du jeune homme fit naître chez le saint prêtre « une grande méfiance », raconte l’histoire. Le jeune homme s’exprimait avec arrogance et, alors qu’il parlait, « un petit revolver glissa de sa poche sur le canapé ».

Sans que l’homme ne s’en aperçoive, le prêtre posa sa main sur l’arme et la glissa lentement dans sa propre poche. Le jeune homme tenta alors de retrouver son pistolet dans sa poche, mais en vain, et il parut stupéfait.

« Que cherchez-vous, monsieur ? » lui demanda calmement Bosco. Le jeune homme, déconcerté, répondit : « J’avais quelque chose ici, dans ma poche… Mais où est-ce passé ? »

Selon le récit, « Don Bosco, se déplaçant rapidement vers la porte et posant sa main gauche sur la poignée pour se préparer à l’ouvrir, pointa l’arme vers lui et, sans s’énerver, déclara : “C’est l’outil que vous cherchiez, n’est-ce pas ?” À cette vue, le scélérat resta figé. » Il « tenta de récupérer son revolver, mais Don Bosco lui ordonna fermement : “Allez, sortez immédiatement d’ici ! Et que Dieu ait pitié de vous !” »

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« Puis il ouvrit la porte et demanda à quelques personnes présentes dans l’antichambre d’accompagner l’homme jusqu’à la porterie. L’assassin hésita, mais Don Bosco lui dit : “Sortez et ne revenez plus !” » Et le jeune homme qui voulait ôter la vie au prêtre dut partir, accompagné d’autres complices qui l’attendaient à l’extérieur dans une calèche.

Cet article a été initialement publiée par ACI Prensa, partenaire hispanophone de Catholic News Agency (CNA). Elle a été traduite et adaptée par CNA.

ACI Prensa