Sainte Thérèse de Calcutta ajoutée au calendrier ecclésiastique en tant que mémorial facultatif

Connue sous le nom de Mère Teresa, Sainte Thérèse de Calcutta était une sœur albanaise qui a fondé les Missionnaires de la Charité. Elle est décédée en 1997 à l'âge de 87 ans après avoir passé la majeure partie de sa vie à servir les pauvres à Calcutta, en Inde. Elle a été canonisée par le pape François en 2016.

Le décret, signé par le cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, stipule ce qui suit : « Vivant radicalement l'Évangile et le proclamant avec audace, sainte Teresa de Calcutta est un témoin de la dignité et de l'honneur de l'humble service. En choisissant non seulement d'être le plus petit, mais aussi le serviteur du plus petit, elle est devenue un modèle de miséricorde et une icône authentique du bon samaritain.

Le cri de Jésus sur la croix, « J'ai soif » (Jn 19, 28), a transpercé Sainte Thérèse », poursuit le décret. « Ainsi, pendant toute sa vie, elle s'est entièrement consacrée à étancher la soif d'amour et d'âmes de Jésus-Christ, en le servant parmi les plus pauvres des pauvres. Remplie de l'amour de Dieu, elle rayonnait ce même amour dans une égale mesure pour les autres ».

La décision d'ajouter la mémoire de sainte Thérèse de Calcutta au calendrier romain général a été approuvée par le pape François le 24 décembre 2024.

Le 11 février, le dicastère pour la liturgie a publié le décret et les textes latins de la nouvelle mémoire facultative, qui doivent être traduits par les conférences épiscopales dans les langues locales et approuvés pour publication par le dicastère.

Selon une note de Roche, la première lecture choisie pour la messe du 5 septembre en mémoire de Mère Teresa est tirée d'Isaïe 58 sur le jeûne qui plaît à Dieu. Le psaume de la messe sera le psaume 33 : « Je bénirai le Seigneur en tout temps ».

L'Évangile, a-t-il ajouté, sera tiré de saint Matthieu, « qui, après avoir énuméré les œuvres de miséricorde, contient les paroles suivantes, merveilleusement vivifiées par Mère Teresa : “Tout ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait” (Mt 25, 40) ».