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Le Pape François fait avancer la cause d’un adolescent décédé d'un cancer des os

Le Pape François sur la place Saint-Pierre le 2 octobre 2019. Daniel Ibáñez/CNA. Le Pape François sur la place Saint-Pierre le 2 octobre 2019.
Daniel Ibáñez/CNA.

Le Vatican a annoncé samedi que le Pape François a reconnu les vertus héroïques d'un garçon italien de 14 ans, mort en 1963.

Le Pape a fait avancer la cause d'Angiolino Bonetta, avec quatre autres personnes, à la suite d'une rencontre le 10 juillet avec le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. 

Bonetta est née le 18 septembre 1948 à Cigole, dans le nord de l'Italie. Garçon vif mais vertueux, il excelle à l'école comme dans les sports. 

Lorsqu'une douleur s'est développée dans son genou, il l'a attribuée à ses activités sportives. Mais lorsqu'il a commencé à perdre du poids, sa mère l'a emmené à l'hôpital, où on lui a diagnostiqué un cancer des os, à l'âge de 12 ans. Il a subi une chimiothérapie et sa jambe a été amputée. 

Selon le récit de sa vie dans "Saints for the Sick", un livre de Joan Carroll Cruz publié en 2010, Bonetta est resté joyeux et son acceptation de sa maladie a inspiré des conversions. Lorsqu'une religieuse lui a suggéré d'offrir ses souffrances, il a répondu : "J'ai déjà tout offert à Jésus pour la conversion des pécheurs. Je n'ai pas peur, Jésus vient toujours à mon secours".

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A une femme qui a exprimé sa sympathie en le voyant marcher péniblement sur des béquilles, il a dit "Mais ne savez-vous pas qu'à chaque pas, je pourrais sauver une âme ?"

Lorsque le cancer s'est métastasé, augmentant son agonie, il s'est tourné vers la Vierge Marie pour trouver du réconfort et a reçu l'Eucharistie quotidiennement. Il s'accrochait à un crucifix et à d'autres objets sacrés, dont une relique de Sainte Bernadette de Lourdes. Il passait ses nuits à prier le chapelet pour d'autres patients qui étaient malades dans leur esprit et dans leur corps.

Une photo de cette époque le montre allongé dans son lit, avec ses parents à ses côtés. Sa main est tendue avec affection pour caresser la joue de sa mère.

"Saints for the Sick" rapporte que la veille de sa mort, le 28 janvier 1963, il en a parlé à sa mère : "J'ai fait un pacte avec la Madone. Quand l'heure sera venue, elle viendra me prendre. Je lui ai demandé de me permettre de faire mon purgatoire sur cette terre, et non dans l'autre monde. Quand je mourrai, je m'envolerai immédiatement vers le ciel".

Au moment de sa mort, au petit matin, il tenait son crucifix et la relique de Sainte Bernadette, la tête tournée vers une statue de Marie. 

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La cause de la sainteté de Bonetta s'est ouverte le 19 mai 1998. La phase diocésaine du processus s'est terminée le 6 mai 2000. Suite au décret annoncé le 11 juillet, le titre de Bonetta passera de "Servante de Dieu" à "Vénérable".

Le Pape François a également autorisé des décrets concernant quatre autres causes lors de sa rencontre avec Becciu vendredi.

Il a reconnu un miracle attribué à l'intercession de la Vénérable Mariantonia Samà (1875-1953), une laïque du sud de l'Italie qui est morte après une vie de grande difficulté, dont 60 ans d'enfermement dans son lit. Ce geste ouvre la voie à sa béatification.

Il a reconnu les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Eusebio Kino (1645-1711), un explorateur et cartographe jésuite italien qui est mort au Mexique après de longs voyages, notamment dans les actuels États de Californie et d'Arizona. Il établit 24 missions et stations de visite, et s'oppose au travail forcé dans les mines d'argent imposé aux indigènes par les Espagnols. 

Le Pape a également reconnu les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Mariano José de Ibargüengoitia y Zuloaga (1815-1888), un prêtre espagnol qui a cofondé l'Institut des Serviteurs de Jésus, et de la Servante de Dieu Maria Félix Torres (1907-2001), fondatrice de la Compagnie du Sauveur.

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CNA