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En Angola, un évêque demande que l'onction des malades soit davantage mise en valeur au cours de l'année jubilaire

Mgr Emílio Sumbelelo, évêque du diocèse catholique de Viana en Angola, a appelé les agents pastoraux du secteur de la santé à mettre davantage l'accent sur l'administration du sacrement de l'onction des malades au cours de l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique.

Dans son homélie du mardi 11 février, lors de la célébration de la Journée mondiale du malade à l'hôpital municipal Kapalanga de Vianda, Mgr Sumbelelo a souligné l'importance du sacrement pour les malades et les personnes âgées.

Il a exhorté les agents pastoraux à intégrer davantage le sacrement dans leur travail pastoral dans les paroisses et les centres de santé.

« Au cours de cette année jubilaire de l'espérance, nous voulons que le sacrement de l'onction des malades occupe une place centrale », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : “Nous demandons qu'il soit au centre de vos activités pastorales, que ce soit au cours des visites paroissiales ou dans les centres de santé où nos frères et sœurs reçoivent des soins”.

Le chef de l'Église catholique a précisé que le sacrement, souvent appelé « derniers sacrements », ne devait pas être considéré comme un signal de mort.

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Il a encouragé les agents de santé à sensibiliser leurs communautés à la véritable signification du sacrement.

« Effaçons de notre esprit l'idée que lorsque nous appelons le prêtre pour l'onction des malades, nous nous préparons seulement à la mort. Ce n'est pas le cas », a déclaré Mgr Sumbelelo.

C'est un sacrement d'une grande importance, donné aux malades et aux personnes d'un âge avancé », a-t-il poursuivi.

L'Ordinaire du lieu de Viana a également recommandé aux communautés de célébrer régulièrement le sacrement de l'onction des malades.

« Ce serait merveilleux si, au moins une fois par mois, nous pouvions célébrer ce sacrement pour ceux qui le demandent ou pour ceux que nous estimons devoir le recevoir », a-t-il déclaré, avant d'ajouter : »C'est un acte pastoral qui apporte des bénéfices spirituels non seulement aux malades, mais aussi aux prêtres et à la communauté chrétienne tout entière. »

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Se référant aux enseignements théologiques sur le soin des malades, Mgr Sumbelelo a rappelé à la congrégation que servir les malades est un acte de miséricorde envers le Christ lui-même.

« Lorsque nous soignons les malades, nous servons le Christ. C'est l'une des œuvres corporelles de la miséricorde », a-t-il déclaré.

L'évêque catholique a également remercié le personnel soignant de l'hôpital Kapalanga, le plus grand établissement de santé publique de son diocèse. Il les a encouragés à considérer chaque patient comme le visage du Christ.

« Aux médecins, aux infirmières et à tout le personnel, rappelez-vous que le visage souffrant que vous voyez chez vos patients est le visage de notre Seigneur Jésus-Christ », a déclaré Mgr Sumbelelo.

Il a ajouté : « Dans votre travail, même sans mentionner le nom du Christ, vous manifestez votre amour pour Lui en soignant les malades. »

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João Vissesse